L’adoption du premier compte d’épargne-logement est « phénoménale » : RBC

La Banque Royale du Canada affirme avoir constaté une « adoption précoce phénoménale » du premier compte d’épargne-logement (FHSA), un nouveau programme grâce auquel les acheteurs potentiels peuvent commencer à épargner et à investir pour un acompte en franchise d’impôt.

Dans un communiqué de presse jeudi, RBC a déclaré que les Canadiens avaient ouvert « des dizaines de milliers » de comptes depuis l’entrée en vigueur des règles du programme le 1er avril.

« Nous constatons un intérêt incroyable pour ce nouveau compte libre d’impôt, en particulier chez les jeunes Canadiens qui constituent une mise de fonds pour leur première maison », a déclaré Flora Do, vice-présidente de la transformation des investissements et des segments de clientèle, dans un communiqué.

« Depuis notre lancement en avril, des dizaines de milliers de FHSA RBC ont été ouverts par des Canadiens – une adoption précoce phénoménale de cette façon innovante d’épargner et d’investir dans une première maison. »

RBC n’a pas précisé le nombre exact de comptes ouverts jusqu’à présent cette année, mais indique que 26 % de ses titulaires de FHSA ont déjà cotisé la totalité ou la majeure partie du montant annuel maximum de 8 000 $, un pourcentage similaire effectuant également des cotisations préautorisées régulières.

Les clients de RBC âgés de 25 à 34 ans représentent la plus grande proportion des titulaires de FHSA de la banque à 56 %, a indiqué la banque. Viennent ensuite les clients âgés de 35 à 44 ans à 20 %, ceux âgés de 18 à 24 ans à 18 % et les clients de 45 ans et plus à 6 %.

Les investissements les plus courants effectués à l’aide des FHSA sont les fonds négociés en bourse (ETF) et les actions, a déclaré RBC.

Avec un FHSA, les titulaires de compte peuvent commencer à épargner jusqu’à 15 ans, avec un plafond sur les dépôts annuels de 8 000 $ à compter de l’année d’ouverture du compte et une limite de contribution à vie de 40 000 $.

Semblable à un régime enregistré d’épargne-retraite ou REER, les dépôts peuvent être déduits du revenu imposable.

Les investissements peuvent croître dans le compte et être retirés en franchise d’impôt, comme dans le cas d’un compte d’épargne libre d’impôt, ou CELI, s’ils sont utilisés pour un acompte.

Les portions inutilisées de la limite de cotisation annuelle peuvent être reportées à l’année suivante, jusqu’à concurrence de 8 000 $, tandis que toute épargne inutilisée peut être transférée en franchise d’impôt dans un REER ou un fonds enregistré de revenu de retraite.


Avec des fichiers de La Presse canadienne