Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Shamkhani, a envoyé un tweet avertissant que l'accord de 2015 sur le programme nucléaire de Téhéran "Mourir pour toujours" si les États-Unis contournent la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU et poursuivent leur "illégal" embargo sur les armes contre l'Iran.
"Le virus des sanctions est l'outil américain pour la survie de son hégémonie en déclin", A écrit Shamkhani.
Le responsable iranien a également demandé à l'UE s'il était disposé à tenir tête aux États-Unis et à sauver l'accord sur le nucléaire ou "Accepte l'humiliation et aide à l'unilatéralisme."
#JCPOA mourra pour toujours en contournant la résolution 2231 et en continuant #L'Iransanctions illégales contre les armes. Le virus des sanctions est l'outil américain pour la survie de son hégémonie en déclin. Ce qui sera #UE faire: sauver la dignité et soutenir le multilatéralisme ou accepter l'humiliation et aider l'unilatéralisme?
– علی شمخانی (@alishamkhani_ir) 2 mai 2020
La résolution 2231 a pleinement approuvé l'accord sur le nucléaire, connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA). L'accord a imposé de sévères restrictions au programme nucléaire iranien en échange d'une levée partielle des sanctions internationales contre le pays.
L'envoyé américain auprès de l'ONU, Brian Hook, a révélé plus tôt cette semaine que le pays avait l'intention de convaincre les autres États membres du Conseil de sécurité de prolonger l'interdiction de la vente d'armes classiques à l'Iran, qui doit expirer en octobre. Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré jeudi que Washington jouera "Chaque carte dans notre kit" pour s'assurer que l'Iran n'achète pas «Chars et véhicules blindés» de Russie ou de Chine. Il a également fait valoir que l'embargo sur les armes n'était pas lié aux engagements liés au JCPOA.
Les États-Unis se sont retirés unilatéralement du JCPOA en 2018, tout en accusant l'Iran de le violer secrètement, et en citant une méfiance plus large envers la République islamique. Téhéran a démenti ces allégations, et l'agence mondiale de surveillance nucléaire, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a confirmé à l'époque que l'Iran se conformait à l'accord. La décision du président américain Donald Trump de quitter le JCPOA a été critiquée par l'UE, la Russie et la Chine, tous signataires de l'accord.
Après que les États-Unis ont réimposé des sanctions radicales contre l’Iran dans le cadre de sa campagne de «pression maximale», Téhéran a commencé à réduire progressivement ses engagements dans le cadre du JCPOA, mais n’a pas officiellement abandonné l’accord. Les responsables iraniens ont déclaré à plusieurs reprises qu'ils reviendraient à un respect total de l'accord si l'UE accordait une sorte d'allégement des sanctions américaines.
L'UE a tenté de mettre en place un mécanisme visant à contourner les sanctions américaines sur le commerce avec l'Iran, mais les responsables iraniens ont qualifié la réponse européenne de lente et insuffisante.
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