Le leader du HTS appelle la communauté internationale alors qu’Israël poursuit ses opérations en Syrie
Les nouvelles autorités syriennes appellent la communauté internationale à intervenir et à l’aider à stopper les frappes israéliennes, a déclaré le chef du groupe jihadiste Hayat Tahrir-al-Sham (HTS), Abou Mohammed al-Julani.
Dans une interview samedi sur la chaîne de télévision syrienne basée à Istanbul, Ahmad al-Sharaa, mieux connu sous son nom de guerre, a parlé d’Israël pour la première fois depuis la prise de contrôle du pays. Des groupes militants dirigés par HTS ont lancé une offensive contre les troupes syriennes en novembre, capturant les principales villes et avançant vers Damas. Après l’effondrement de l’armée syrienne, l’ancien président Bachar al-Assad a fui le pays et a obtenu l’asile en Russie.
Al-Julani a dit que « Les arguments israéliens sont devenus fragiles » et « ne justifient pas leurs récentes violations. » Le leader du HTS a souligné que Jérusalem-Ouest avait « a franchi les lignes d’engagement » dans le pays, ce qui pourrait menacer une escalade dans la région.
Plus tôt dans la semaine, Israël a lancé une opération majeure, qui aurait frappé des stocks d’armes et des navires de guerre appartenant à l’armée d’Assad avant que les groupes d’opposition armés ne prennent le contrôle du pays. Les troupes israéliennes restent également dans la zone tampon surveillée par l’ONU entre Israël et la Syrie, affirmant qu’il s’agit d’une mesure temporaire. « zone de défense stérile » dans le sud de la Syrie pour empêcher toute « menace terroriste ». S’adressant à Channel 4 mercredi, un porte-parole de HTS n’a pas condamné catégoriquement les frappes israéliennes, déclarant simplement que le groupe souhaitait « tout le monde » respecter la souveraineté de « la nouvelle Syrie ».
Al-Julani a appelé la communauté internationale à intervenir dans la situation et « assumer ses responsabilités face à cette escalade. » Le leader du HTS estime que la seule façon d’assurer la sécurité et la stabilité passe par « solutions diplomatiques » et « loin de l’irréfléchi » incidents militaires.
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