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AFP
En 2018, des parents lésés ont protesté contre Sanofi
La société pharmaceutique française Sanofi fait actuellement l’objet d’une enquête pour d’éventuelles accusations d’homicide involontaire coupable en France pour la mort de quatre bébés dont les mères ont pris le valproate, un médicament antiépileptique.
Commercialisé en France sous le nom de Depakine, il s’est avéré qu’il comportait un risque élevé de malformations congénitales s’il était pris par des femmes enceintes.
Sanofi nie les actes répréhensibles et affirme avoir mis en garde il y a longtemps contre les risques potentiels.
Elle est déjà poursuivie en France pour avoir prétendument fourni des informations trompeuses sur le médicament.
- De nouvelles preuves des méfaits du médicament contre l’épilepsie
Le valproate est largement prescrit dans le monde sous différents noms pour lutter contre l’épilepsie et d’autres formes de crises.
On sait depuis de nombreuses années que le médicament ne doit pas être administré aux femmes enceintes, en raison du risque élevé de malformations congénitales ou d’autisme chez leurs bébés.
Cependant, selon les plaignants en France, ces informations n’ont jamais été communiquées de manière adéquate et qu’en conséquence des milliers d’enfants sont nés avec des problèmes physiques ou psychologiques.
Les représentants des familles ont qualifié la décision du juge d’instruction d’ouvrir une enquête formelle de « grande victoire ».
Sanofi dit qu’il combattra l’action à chaque étape car il affirme avoir respecté son devoir d’information. Il n’est pas clair si l’enquête aboutira à un procès.