Mercredi, des émeutiers se sont rendus au Capitole et ont interrompu les audiences de certification électorales cruciales, dans des scènes de chaos qui ont déconcerté les observateurs du monde entier. Des membres de la foule ont été vus briser les fenêtres, saccager les chambres et envahir les bureaux des législateurs.
Bien que ce ne soit jamais entendu pour le Capitole, de telles scènes ne sont pas inconnues dans le large éventail des affaires mondiales. L’histoire moderne regorge de cas de manifestants, allant des mouvements pacifiques pro-démocratie exigeant des comptes à des foules en colère cherchant à renverser les gouvernements et à briser les bâtiments législatifs. Voici quelques exemples de fois où des émeutiers ou des manifestants ont dépassé des bâtiments gouvernementaux dans d’autres parties du monde.
Hong Kong
Les manifestants quittent la principale chambre législative de Hong Kong le 2 juillet 2019 (Anthony Wallace / AFP / Getty Images)
Graffiti dans la pièce principale. (Anthony Wallace / AFP / Getty Images)
Un manifestant défait l’emblème de Hong Kong au siège du gouvernement le 1er juillet 2019 (Philip Fong / AFP / Getty Images)
CI-DESSUS: des manifestants quittent la principale chambre législative de Hong Kong le 2 juillet 2019. (Anthony Wallace / AFP / Getty Images) EN BAS À GAUCHE: des graffitis dans la salle principale. (Anthony Wallace / AFP / Getty Images) EN BAS À DROITE: Un manifestant défait l’emblème de Hong Kong au siège du gouvernement le 1er juillet 2019 (Philip Fong / AFP / Getty Images)
Des manifestants pro-démocratie ont pris d’assaut le parlement de Hong Kong à l’été 2019. Portant des casques, des masques et des lunettes de sécurité, des centaines de manifestants ont brisé des fenêtres et franchi des barrières pour entrer dans le bâtiment gouvernemental, cachant les murs et des portraits illisibles de législateurs. Le vandalisme était une manifestation de violence relativement rare dans ce qui avait été une manifestation largement pacifique et un mouvement généralisé contre un projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine continentale. Le projet de loi signalait les mesures prises par la Chine pour resserrer son emprise sur la règle semi-autonome de l’île.
Kirghizistan


Des manifestants autour du palais présidentiel à Bichkek, au Kirghizistan, le 6 octobre 2020 (Nezir Aliyev / Anadolu Agency / Getty Images)
Partisans du Premier ministre du Kirghizistan, Sadyr Japarov, le 15 octobre 2020 (Abylai Saralayev / Tass / Getty Images)
GAUCHE: Des manifestants autour du palais présidentiel à Bichkek, au Kirghizistan, le 6 octobre 2020 (Nezir Aliyev / Anadolu Agency / Getty Images) À DROITE: Les partisans du Premier ministre kirghize, Sadyr Japarov, le 15 octobre 2020 (Abylai Saralayev) / Tass / Getty -Des photos)
Arménie
Après six semaines de combats brutaux dans la région contestée du Haut-Karabakh, l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont parvenus à un accord de cessez-le-feu en novembre, donnant à l’Azerbaïdjan une grande partie du territoire qu’il avait regagné pendant les escarmouches. Les termes de l’accord ont déclenché la colère dans la capitale arménienne, Erevan, où des manifestants ont pris d’assaut le parlement et d’autres bâtiments gouvernementaux pendant la nuit. Les manifestants ont laissé du verre brisé dans leur sillage, vandalisé des meubles et pillé le bureau du Premier ministre Nikol Pashinyan.
Indonésie

En 1998, des manifestations et des émeutes ont éclaté dans toute l’Indonésie dans le cadre d’un mouvement dirigé par des étudiants exigeant la démission du président Suharto, qui était au pouvoir depuis les années 1960. En mai de la même année, les manifestants, répondant en partie aux assassinats d’étudiants par les forces de sécurité, ont occupé des bâtiments gouvernementaux et ont continué d’appeler à la démission du Suharto. Les troubles civils et les manifestations ont finalement conduit le dictateur à démissionner et à voir la démocratie émerger dans un pays qui tient maintenant les plus grandes élections démocratiques du monde le même jour.
Serbie
Face à l’augmentation des cas de coronavirus, le gouvernement serbe a tenté d’imposer un verrouillage à l’échelle nationale en juillet pour enrayer la propagation. Les manifestants se sont rassemblés devant le parlement de Belgrade, démasqués, pour protester contre les nouvelles restrictions. Ils ont franchi une barrière mise en place par des responsables de la sécurité et ont pris d’assaut le bâtiment gouvernemental. Enfin la police les a chassés Reuters a rapporté.
Burkina Faso

En octobre 2014, des manifestants au Burkina Faso, irrités par l’envie du président Blaise Compaoré de prolonger son mandat de 27 ans, ont incendié le bâtiment du parlement du pays, ont également pillé des bureaux et incendié des voitures. L’opposition à la candidature du président à la réélection a déclenché des manifestations dans tout le pays, des membres de l’armée, y compris un ancien secrétaire à la Défense, se sont joints aux manifestations, selon la BBC.

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