La Première Nation de la Saskatchewan vient en Colombie-Britannique pour parler de la prise en charge de la protection de l’enfance

Les dirigeants d’une Première nation de la Saskatchewan sont à Vancouver pour lancer des plans visant à prendre le contrôle des services de protection de l’enfance pour ses membres.

Cela survient alors que la Première nation Key a envoyé une lettre au premier ministre David Eby exprimant «le chagrin et l’indignation» à la perte d’une de ses adolescentes alors qu’elle était dans le système de protection de l’enfance de la Colombie-Britannique.

La nation dit avoir choisi de commencer les consultations à Vancouver pour honorer Noelle O’Soup, une membre de sa nation âgée de 13 ans qui a disparu d’un foyer de groupe de la Colombie-Britannique en 2021 et dont les restes ont été retrouvés dans la ville près d’un an plus tard.

La lettre indique que la nation est gravement préoccupée par l’inaction du gouvernement de la Colombie-Britannique face à la disparition et à la mort de l’adolescente, et appelle le gouvernement à remédier aux défaillances systémiques qui ont compromis la sécurité de la jeune fille et l’accès de sa famille à l’information.

Le corps de la jeune fille a été retrouvé à l’intérieur d’une maison de chambres du Downtown Eastside et alors que le locataire de la chambre a été retrouvé mort à l’intérieur en février de l’année dernière, les agents ont d’abord manqué les restes d’O’Soup et d’une autre femme, qui se trouvaient également dans la chambre.

La lettre à Eby indique que la disparité entre les résultats pour les enfants autochtones et non autochtones pris en charge par le gouvernement qui a conduit à ce résultat tragique doit être identifiée et modifiée.

Le gouvernement fédéral a modifié la loi en 2020, permettant aux communautés autochtones d’exercer leur compétence sur les services à l’enfance et à la famille pendant qu’Ottawa établissait des normes minimales nationales.

Les enfants autochtones sont surreprésentés de manière disproportionnée dans le système de services à l’enfance et à la famille de la Colombie-Britannique, représentant moins de 10 % de la population enfantine, mais représentant 68 % des enfants pris en charge.

La lettre indique qu’il y avait un manque inquiétant de transparence de la part des forces de l’ordre et du service des coroners de la Colombie-Britannique, laissant la famille d’O’Soup et la nation avec de nombreuses questions sans réponse.

«En tant que chef et conseil, nous faisons nos premiers pas pour affirmer notre compétence naturelle sur nos enfants», indique la lettre. « Nous n’avons plus confiance (en la capacité des gouvernements du Canada) à protéger nos enfants, qui sont notre avenir.

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