La police de Louisville, dans le Kentucky, a déclaré l’état d’urgence et deux bâtiments fédéraux ont temporairement fermé leurs portes avant l’annonce du procureur général de l’État dans l’affaire Breonna Taylor, anticipant d’éventuelles émeutes.
L’annonce d’urgence a été publiée lundi après-midi par le chef intérimaire du département de la police métropolitaine de Louisville, Robert Schroeder, citant la nécessité de «Niveau de dotation approprié pour assurer les services de sécurité publique.» En pratique, cela se traduit par la mise en attente de toutes les demandes de congés et de vacances.
Un état d’urgence a été déclaré à titre préventif à Louisville en prévision d’une annonce concernant l’affaire Breonna Taylor pic.twitter.com/NxTpF3Ja9H
– Cassandra Fairbanks (@CassandraRules) 21 septembre 2020
Le palais de justice du district américain de Louisville et le bureau local des services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis à proximité ont également été fermés lundi pour le reste de la semaine, sur ordre d’un juge fédéral.
Les autorités fédérales et locales semblent se préparer à l’annonce imminente du procureur général du Kentucky, Daniel Cameron, dans le cas de Breonna Taylor, une technicienne médicale d’urgence tuée en mars.
Lire la suite
La famille de Breonna Taylor recevra 12 millions de dollars et des réformes de la police de Louisville dans le cadre d’un règlement en cas de décès injustifié
Taylor, 26 ans, a été mortellement abattue par la police qui tentait de mener un mandat d’arrêt contre la drogue, après que son petit ami ait ouvert le feu sur des policiers, les considérant comme des intrus. Black Lives Matter et d’autres manifestants ont appelé à l’arrestation et à la mise en accusation des trois officiers impliqués.
L’un des officiers a été congédié en juin pour «Extrême indifférence à la valeur de la vie humaine» et enfreindre les procédures du département. La semaine dernière, Louisville a accepté de payer à la famille de Taylor un règlement de 12 millions de dollars et de mettre en œuvre une série de réformes policières. La ville a également interdit les mandats d’interdiction de frappe.
Les manifestants ont dénoncé le règlement comme le « le strict minimum » et a insisté sur le fait que seuls les actes d’accusation rendraient justice véritable.
Vous aimez cette histoire? Partagez le avec un ami!