La NASA se prépare à récupérer des échantillons d’astéroïdes collectés par OSIRIS-REx
Cette semaine, la NASA partagera des détails sur la façon dont elle se prépare à recevoir la première série d’échantillons d’astéroïdes jamais collectés par l’agence, un exploit en préparation depuis sept ans.
Les médias et les experts de la NASA se réuniront mercredi dans le désert occidental de l’Utah, près du site où la capsule d’échantillons atterrira dans moins d’un mois, pour en savoir plus sur le point culminant de la mission OSIRIS-REx.
Les échantillons d’astéroïdes voyagent dans l’espace depuis des années pour revenir sur Terre pour analyse. Le vaisseau spatial OSIRIS-REx est entré en contact avec l’astéroïde Bennu à plus de 200 millions de kilomètres en octobre 2020, puis a stocké les échantillons pour le voyage. La récupération de l’échantillon n’aurait pas été possible sans l’Agence spatiale canadienne (ASC), qui a fourni l’altimètre laser OSISIS-REx, un instrument clé qui a scanné la surface de l’astéroïde pour identifier le meilleur emplacement pour la récupération de l’échantillon.
Aujourd’hui, le long voyage est presque terminé pour la capsule d’échantillon.
Le vaisseau spatial OSIRIS-REx s’approchera suffisamment de la Terre le 24 septembre pour larguer la capsule d’échantillon dans l’atmosphère. S’il est chronométré correctement, il atterrira au Utah Test and Training Range où les chercheurs l’attendront.
La NASA passera en revue les plans de rétablissement lors d’une conférence de presse qui sera diffusée mercredi sur NASA Television, l’application NASA et le site Web de l’agence à 17 heures HAE.
Les scientifiques du monde entier auront l’occasion d’étudier les échantillons prélevés à Bennu – y compris des chercheurs du Canada, qui recevront une partie de l’échantillon.
Étant donné que les astéroïdes font partie des objets les plus anciens de notre système solaire, les échantillons prélevés sur eux pourraient fournir des indices sur l’évolution de la Terre et sur la manière dont des éléments clés ont atteint la planète à ses premiers jours.
Bennu est « particulièrement excitant », selon le CSA, car il existe depuis la formation du système solaire et est resté en grande partie inchangé, ce qui en fait une « capsule temporelle cosmique ». Si les échantillons de Bennu contiennent des minéraux argileux ou même des molécules organiques telles que des acides aminés, cela pourrait étayer la théorie selon laquelle les éléments constitutifs de la vie auraient pu être livrés sur Terre par un astéroïde il y a des siècles.
Si la mission se déroule sans accroc, les États-Unis seront le deuxième pays à avoir ramené avec succès des échantillons d’astéroïdes sur Terre. En 2020, la mission Hayabusa2 de l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale a largué sa capsule de collecte d’échantillons dans l’arrière-pays australien après avoir collecté des échantillons de l’astéroïde géocroiseur Ryugu en 2018.
Une précédente mission Hayabusa avait été réalisée en 2010, mais une panne du dispositif d’échantillonnage signifiait que seuls des microgrammes de poussière d’astéroïde étaient récupérés.