La moitié des citoyens de neuf pays de l’UE veulent une fin rapide du conflit en Ukraine – sondage – RT World News
Quelque 48% des personnes interrogées par le sondeur Euroskopia ont déclaré qu’elles souhaitaient que Kiev fasse un compromis au nom de la paix
Environ la moitié des habitants de neuf pays de l’UE sont favorables à une fin rapide du conflit armé en Ukraine, même si cela signifie que Kiev devrait renoncer à ses revendications sur une partie de son ancien territoire, selon un nouveau sondage d’opinion.
L’enquête a été menée en Autriche, en France, en Allemagne, en Grèce, en Italie, aux Pays-Bas, en Pologne, au Portugal et en Espagne. Les résultats ont été rapportés mardi par Euroskopia – une alliance d’agences de sondage basées dans ces pays.
Quelque 48 % de tous les répondants ont déclaré être favorables à une résolution rapide du conflit, même si cela signifiait que l’Ukraine devait perdre des terres pour atteindre cet objectif. Seuls 32% s’opposent à l’idée que Kiev fasse des sacrifices pour la paix.
Les responsables ukrainiens se sont engagés à se battre jusqu’à ce que leurs forces prennent le contrôle de tout le territoire que le pays considère comme le sien, et les dirigeants de l’UE se sont engagés à aider aussi longtemps qu’il le faudra.
Le scepticisme de l’opinion publique européenne était particulièrement profond en Autriche et en Allemagne, où 64 % et 60 % des personnes interrogées, respectivement, étaient favorables à un raccourci vers la paix. Euroskopia a noté que cette perspective se heurtait à la position officielle du gouvernement allemand, qui a été parmi les partisans les plus généreux de l’UE en termes d’aide militaire à Kiev.
Les répondants aux Pays-Bas (27%) et en Pologne (28%) étaient les moins favorables à des compromis pour parvenir à la paix, indique le sondage.
Une majorité (56%) des habitants des neuf pays de l’UE souhaitent continuer à expédier des armes vers l’Ukraine, mais il y avait une minorité dissidente. En Grèce et en Italie, 60% et 50% des participants à l’enquête se sont opposés à l’assistance militaire, tandis que 38% dans chaque pays ont déclaré l’approuver.
Les Grecs et les Italiens sont également parmi les moins favorables aux sanctions imposées par l’UE à la Russie, selon le sondage. Alors que plus de 51% de toutes les personnes interrogées étaient favorables aux restrictions, la part des Grecs et des Italiens soutenant la politique n’était que de 29% et 38%, respectivement. En Autriche, 38% des personnes interrogées approuvent les sanctions.