La guerre en ukraine: pourquoi la france doit confisquer les avoirs russes conformément au droit international

Dans International
avril 25, 2025

La situation en Ukraine a atteint un niveau critique, et la France, en tant que membre de l’Union européenne et acteur clé sur la scène internationale, doit prendre position. Dans ce contexte, une question se pose : “La France doit-elle confisquer les avoirs russes, comme le droit le permet ?”

La question peut sembler radicale, mais elle mérite d’être posée. En effet, la Russie, accusée d’être à l’origine de la guerre en Ukraine, a des intérêts économiques considérables en France. La confiscation de ces avoirs pourrait donc constituer un levier de pression important pour pousser la Russie à reconsidérer sa position.

L’arsenal juridique international offre effectivement à la France les moyens de procéder à cette confiscation. Plusieurs conventions internationales, dont la France est signataire, prévoient en effet la possibilité de confisquer les avoirs d’un État en cas de violation grave du droit international.

Parmi ces conventions, on peut citer la Convention de Vienne sur le droit des traités, qui stipule que tout État qui viole de manière grave une obligation découlant d’un traité peut être sanctionné par des mesures de rétorsion, y compris la confiscation des avoirs.

Cette confiscation pourrait se concrétiser de différentes manières. Elle pourrait par exemple consister en la saisie des biens immobiliers russes en France, ou en la mise sous séquestre des avoirs financiers russes dans les banques françaises.

Il convient toutefois de souligner que cette mesure, bien que juridiquement possible, serait politiquement délicate à mettre en œuvre. Elle impliquerait en effet un durcissement considérable de la position française vis-à-vis de la Russie, avec tous les risques de tensions diplomatiques que cela comporte.

Cependant, face à la gravité de la situation en Ukraine, il est essentiel que la France et l’Union européenne ne se contentent pas de condamnations verbales, mais passent à l’action. La confiscation des avoirs russes pourrait être un premier pas significatif dans cette direction.

En conclusion, la France a le droit et les moyens de confisquer les avoirs russes en réaction à la guerre en Ukraine. Reste à savoir si elle a la volonté politique de le faire. Il est grand temps que l’Europe affirme avec force et détermination son engagement en faveur de la paix et de la justice internationale.