La France est prête à déployer 100 000 policiers et gendarmes à travers le pays le 31 décembre pour aider à faire en sorte que le couvre-feu de 20 heures soit respecté lors de ce qui est traditionnellement une soirée de fête.
Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, les forces de l’ordre seront également dans les rues le 31 décembre pour assurer la sécurité en raison de la forte menace terroriste de la France.
Il a déclaré qu’il y aurait une présence policière visible dans les centres-villes et les banlieues des points d’éclair dès le début du couvre-feu à 20 heures.
La mesure, mise en place pour lutter contre la deuxième vague croissante du coronavirus dans le pays, verra beaucoup de France sonner cette nouvelle année avec des célébrations en sourdine.
Bien que les citoyens soient autorisés à accueillir des invités à la maison, tout le monde doit être à l’intérieur avant 20 h le soir du Nouvel An et jusqu’à 6 h le 1er janvier, à moins d’avoir une raison valable d’être à l’extérieur.
Les personnes qui voyagent à l’extérieur pendant le couvre-feu risquent une amende de 135 € si elles ne disposent pas d’un formulaire déclarant la raison pour laquelle elles ont enfreint la règle; travail, pour aider la famille ou pour des raisons de santé sont des raisons acceptées.
Le gouvernement a recommandé que seulement six adultes se réunissent à la fois.
Le ministère de l’Intérieur a déclaré que bien qu’il ne s’agisse pas d’une obligation légale, il s’agit d’un « appel à la prudence et à la citoyenneté ».
En revanche, si des soirées sont organisées dans des lieux censés être fermés au public dans le cadre des mesures françaises contre le coronavirus, comme des restaurants ou des bars, les organisateurs sont susceptibles de s’exposer à une amende.
C’est également le cas des personnes qui organisent des rassemblements dans des lieux privés qui «dépassent clairement la sphère privée» – lorsqu’elles ont mis en place un système d’admission payante, par exemple.
« Les sanctions s’élèvent à 135 € pour une première infraction et peuvent aller jusqu’à 3 750 € en cas de récidive », a ajouté le ministère.
Les préfets locaux ont été chargés d’intervenir «au plus vite» en cas de «fête clandestine».
En plus de mettre à l’amende les participants, « il faut prioriser l’identification des organisateurs », écrit Darmanin dans une note adressée aux préfets en début de semaine.
La France a le cinquième plus grand nombre de cas confirmés de COVID-19 au monde avec un total de 2,6 millions.
Le pays a également enregistré plus de 64 000 décès dus au virus.