La famille d’Amber Tuccaro renouvelle ses appels pour obtenir des conseils et une action de la GRC dans une enquête sur un meurtre

La mère d’Amber Alyssa Tuccaro continue de se battre pour la justice, près de 13 ans après la disparition de sa fille.

La famille de la victime du meurtre a tenu jeudi une conférence de presse au bureau des Premières Nations du Traité 8 de l’Alberta à Edmonton dans l’espoir d’attirer l’attention sur le crime non résolu.

« S’il vous plaît, avancez si vous savez quelque chose sur le meurtrier d’Amber, ce qui est arrivé à Amber ce jour-là, s’il vous plaît, avancez. Je vous en prie », a déclaré Vivian « Tootsie » Tuccaro.

Tuccaro, 20 ans, était mère d’un fils, Jacob, de la Première nation crie Mikisew.

Elle a été vue pour la dernière fois le 18 août 2010 à Nisku, en Alberta, après être montée dans le véhicule d’un inconnu.

Elle restait dans la région pendant quelques jours après son arrivée de Fort McMurray avec son fils en bas âge et une amie.

Le 1er septembre 2012, des cavaliers ont retrouvé sa dépouille dans le même secteur.

En 2012, la police a publié un enregistrement de téléphone portable entre Tuccaro et l’homme qui l’a emmenée.

Les enquêteurs de la GRC croient qu’au lieu de conduire Tuccaro vers le nord dans la ville, l’homme a en fait conduit vers le sud-est le long des routes rurales du comté de Leduc.

« Tu ferais mieux de ne pas m’emmener là où je ne veux pas aller », peut-on entendre Tuccaro dire à l’homme.

L’homme insiste sur le fait qu’il conduit vers le nord, vers la « 50e rue », et pendant que Tuccaro répète ce qu’il lui dit à la personne à l’autre bout du téléphone, l’appel se termine brusquement.

Amber Tuccaro a été vue pour la dernière fois le 18 août 2010 à Nisku, juste au sud d’Edmonton. (Vivian Tuccaro)

Le grand chef du Traité 8, Arthur Noskey, a pris la parole lors de la conférence de presse jeudi, appelant la police à faire plus pour accélérer la justice dans cette affaire et le conducteur lui-même à se manifester.

« Cela fait 13 ans et je prie Dieu qu’à un moment donné, ils soient plus proches », a déclaré Noskey. « Quelle que soit cette voix, être condamné, pouvoir dire oui, c’est moi, ce serait un début [to] le processus de guérison et de clôture de cette tragédie. »

Le commissaire adjoint de la GRC, Trevor Daroux, a répondu aux critiques lors de la conférence de presse, affirmant que l’organisation était « déterminée à faire avancer cette enquête ».

« Et je dirais ceci aussi: il y a une personne responsable de cela et je peux vous dire que nous ne nous arrêtons pas. Nous ferons ce qu’il faut pour traduire cette personne en justice. »

Daroux a fait écho à l’appel de la famille au public pour obtenir des informations, affirmant que quelqu’un sait quelque chose qui pourrait mettre fin à l’affaire.

En mars 2014, la mère d’Amber, Vivian Tuccaro, a déposé une plainte contre la GRC de Leduc, affirmant qu’elle avait minimisé sa disparition, notamment en la retirant de la liste des personnes disparues après un mois, alors que personne ne la voyait.

« Le cas d’Amber a été mal géré dès le tout début, dès le moment où j’ai appelé », a-t-elle déclaré.

En 2017, la famille Tuccaro a augmenté la récompense pour l’information à 5 000 $ et a lancé une campagne Justice for Amber sur les réseaux sociaux.

L’enquête initiale était déficiente, un examen indépendant a révélé

Un examen fédéral indépendant publié en 2018 a révélé que l’enquête du détachement de Leduc sur sa disparition était déficiente.

Le frère d’Amber, Paul Tuccaro, a témoigné pendant deux heures de sa nature nonchalante lors de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées lors de ses audiences à Edmonton.

En juillet 2019, la GRC a présenté des excuses à la famille de Tuccaro pour avoir mal géré l’enquête préliminaire sur sa disparition. Sa famille a rejeté les excuses.