La décision du tireur de la mosquée de Québec pourrait affecter d’autres cas
TORONTO-
Avec la décision de la plus haute cour du pays selon laquelle le tireur de la mosquée de Québec Alexandre Bissonnette serait admissible à une libération conditionnelle après 25 ans, les experts juridiques disent que cela affectera plus d’une douzaine de cas similaires.
Bissonnette, qui purge une peine d’emprisonnement à perpétuité pour avoir tué six hommes musulmans en 2017, a reçu la décision vendredi après que la Cour suprême a voté à l’unanimité que sa période d’inadmissibilité à la libération conditionnelle était inconstitutionnelle.
Les personnes qui ont été condamnées à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle pendant plus de 25 ans peuvent désormais demander une réduction de leur inadmissibilité à la libération conditionnelle.
Parmi les cas touchés, mentionnons Justin Bourque, qui a tué trois agents de la GRC de Moncton en 2014. Bourque a été condamné à 75 ans de prison sous trois chefs de meurtre au premier degré et deux chefs de tentative de meurtre. Son avocat a déclaré à CTVNews Atlantic que la décision était un «faible» espoir de réhabilitation dans le cas de Bourque.
Le cas d’Alek Minassian risque également d’être touché, car un juge ontarien a retardé sa condamnation en prévision de la décision sur Bissonnette. Minassian a été reconnu coupable de 10 chefs de meurtre au premier degré et de 16 chefs de tentative de meurtre pour avoir tué 10 personnes lors de l’attaque d’une fourgonnette à Toronto en 2018.
La journaliste de CTV National News, Vanessa Lee, discute des retombées possibles de la décision de la Cour suprême dans la vidéo en haut de cet article.
Avec des fichiers de CTV News Montreal et CTV News Atlantic.