WASHINGTON– Le Cour suprême Mercredi, une réglementation fédérale visant à limiter la pollution causée par le réchauffement de la planète provenant des centrales électriques au charbon reste en vigueur pendant que des contestations judiciaires se déroulent.
Les États dirigés par les Républicains et les groupes industriels avaient poussé le tribunal à suspendre la règlearguant que l’Environmental Protection Agency a outrepassé et imposé des normes inaccessibles.
La règle oblige de nombreuses centrales électriques au charbon à capter 90 % de leurs émissions de carbone ou à fermer leurs portes dans un délai de huit ans, bien que les délais n’entrent en vigueur qu’après plusieurs années.
L’industrie électrique est le deuxième contributeur au changement climatique du pays, et cette règle est un élément clé de l’engagement du président Joe Biden d’éliminer la pollution par le carbone du secteur de l’électricité d’ici 2035 et de l’ensemble de l’économie d’ici 2050.
Au début du mois, la Haute Cour a également quitté deux autres règlements en place pour l’instant, mais d’autres réglementations environnementales n’ont pas donné de bons résultats ces dernières années. En 2022, les juges ont limité le pouvoir de l’EPA de réglementer les émissions de dioxyde de carbone des centrales électriques avec une décision historique. En juin, le tribunal a mis fin aux activités de lutte contre la pollution atmosphérique de l’agence. « bon voisin » règle.
Une autre décision en juin, annulant un décision vieille de plusieurs décennies Connu familièrement sous le nom de Chevron, devrait également rendre les réglementations environnementales plus difficiles à établir et à maintenir, ainsi que les actions d’autres agences fédérales. La Chambre de Commerce des États-Unis a cité cette décision dans des documents judiciaires appuyant la contestation dans l’affaire de la centrale à charbon.
Un cour d’appel avait permis l’entrée en vigueur de la nouvelle règle de l’EPA sur les centrales électriques.
Un panel de trois juges – deux nommés par le président démocrate Barack Obama et un par le président républicain Donald Trump – a estimé que les États ne risquaient pas de subir un préjudice immédiat car les délais de mise en conformité n’entrent en vigueur qu’en 2030 ou 2032.
Les groupes environnementaux ont déclaré que les normes sont raisonnables, rentables et réalisables, et qu’elles s’inscrivent parfaitement dans le cadre de la responsabilité légale de l’EPA de contrôler la pollution nocive, notamment celle provenant des émissions de gaz à effet de serre.
La National Mining Association a fait valoir que les règles menacent la fiabilité du réseau électrique du pays en forçant la fermeture prématurée des centrales électriques à mesure que la demande d’électricité augmente.
L’EPA prévoit que cette règle rapporterait jusqu’à 370 milliards de dollars de bénéfices nets pour le climat et la santé et éviterait près de 1,4 milliard de tonnes de pollution par le carbone jusqu’en 2047, ce qui équivaudrait à empêcher les émissions annuelles de 328 millions de voitures à essence.