
“La Côte d’Ivoire, l’une des plus grandes économies de l’Afrique de l’Ouest, est au cœur d’une expérience financière de grande envergure menée par la Banque mondiale. Cette approche, connue sous le nom de « dette contre développement », vise à utiliser l’endettement comme levier pour stimuler le développement économique et social.
En Côte d’Ivoire, ce modèle a permis d’injecter des fonds significatifs dans des secteurs clés tels que l’éducation, la santé et les infrastructures. Les prêts accordés par la Banque mondiale ont contribué à financer des projets majeurs, tels que la construction de routes, de ponts et d’écoles, ainsi que l’amélioration du système de santé.
Cependant, cette formule ne va pas sans susciter des controverses. Les détracteurs soutiennent que le pays s’enfonce de plus en plus dans la dette, ce qui pourrait compromettre sa stabilité économique à long terme. Ils craignent que la Côte d’Ivoire ne soit pas en mesure de rembourser ces prêts sans sacrifier les investissements dans d’autres domaines essentiels.
De leur côté, les défenseurs de cette approche soulignent que les investissements réalisés grâce à ces prêts ont permis de stimuler la croissance économique et d’améliorer le niveau de vie de la population. Ils mettent en avant le fait que la Banque mondiale offre des conditions de prêt avantageuses et un soutien technique pour aider le pays à gérer efficacement sa dette.
En définitive, la Côte d’Ivoire offre un cas d’étude intéressant sur l’efficacité de la stratégie « dette contre développement » de la Banque mondiale. Bien que ce modèle présente des défis, il offre également des opportunités pour stimuler le développement économique et social. Seul l’avenir dira si cette approche est viable à long terme.”