La Corée du Nord tire deux missiles balistiques – Séoul — RT World News

Les lancements ont eu lieu un jour après que Pyongyang a testé des missiles de croisière à partir d’un sous-marin au milieu d’exercices militaires américains.

L’armée sud-coréenne a déclaré avoir détecté les lancements de deux missiles balistiques à courte portée par le Nord mardi matin. La dernière démonstration de force de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a eu lieu alors que Washington et Séoul entamaient lundi de grands exercices militaires conjoints sur la péninsule.

Pyongyang a déclaré à plusieurs reprises qu’il considérait les exercices comme rien de moins qu’une préparation à une attaque sur son territoire.

L’agence de presse sud-coréenne Yonhap a cité les chefs d’état-major interarmées disant que les roquettes lancées depuis la région sud-ouest de Jangyon ont parcouru 620 kilomètres, avant d’atterrir en mer au large de la côte est.

L’armée de Séoul a condamné les lancements « comme un acte de provocation important qui porte atteinte à la paix et à la stabilité non seulement dans la péninsule coréenne, mais aussi au sein de la communauté internationale.« La déclaration citée par Yonhap a également noté que Séoul surveillera de près son voisin pour tout signe de »provocations supplémentaires.



Le maire de Séoul lance un appel aux armes nucléaires

Lundi, l’Agence centrale de presse coréenne de Pyongyang (KCNA) a rapporté que le pays avait lancé la veille des missiles de croisière depuis un sous-marin – dans ce qui aurait été le premier test de ce type par le Nord.

Selon KCNA, des tirs d’essai réussis « confirmé la fiabilité de l’arme. » Le média a déclaré que l’exercice illustrait les progrès réalisés par la RPDC pour s’assurer qu’elle a « différent« options de livraison pour ses »moyens de dissuasion de la guerre nucléaire.

Les derniers lancements ont lieu dans un contexte d’exercices militaires massifs entre les États-Unis et la Corée du Sud, baptisés Freedom Shield, qui ont débuté lundi. Les deux alliés ont évoqué une menace croissante du Nord, qui a tiré un nombre record de missiles en 2022.

Les exercices en cours font suite à des manœuvres conjointes menées plus tôt cette année, dont certaines comportaient des bombardiers stratégiques américains B-52H.

La RPDC avait à plusieurs reprises mis en garde Washington et Séoul contre la tenue des exercices, les accusant de répéter une guerre d’agression contre le Nord.

Jeudi dernier, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a appelé son armée à être prête à s’engager dans «réel« combattre »à tout moment,” tel que rapporté par KCNA.