Le gouvernement américain revendique un gros morceau de spectre à des fins militaires, de communications et de transports. La radio FM fonctionne entre 88 et 108,0 MHz et la radio AM fonctionne entre 540 et 1 700 kilohertz. Grâce à des licences, les opérateurs radioamateurs se voient accorder des tranches où ils peuvent communiquer en toute sécurité, tout comme les entreprises et autres institutions. L’aviation civile, la navigation maritime, les communications par satellite, la radioastronomie, la voix cellulaire et les données revendiquent toutes des tracés colorés sur cette carte.
Le graphique utilise 33 catégories codées par couleur pour visualiser les informations dans une folle mosaïque de blocs (certains larges, d’autres étroits), répartis de 9 kHz (très basse fréquence) jusqu’à 300 GHz (extrêmement haute fréquence). Il souffre de distorsions d’échelle, un peu comme une carte de la Terre.
Eric Rosenberg, spécialiste des télécommunications à la NTIA, explique que de nombreux choix concernant le service à destination dépendent de la physique et de l’environnement dans lequel le service sera utilisé : « Vous ne pouvez pas simplement prendre un bloc et dire, d’accord, nous Je vais déplacer ces radars ici.
Le graphique est toujours extrêmement populaire, dit Rosenberg ; les fans incluent les législateurs du Congrès. Mis à jour pour la dernière fois en 2016, il doit faire l’objet d’une autre révision. « Nous arrivons au point où nous sentons vraiment qu’il faut tout refaire », dit-il. « Encore une fois, c’est un très grand projet. » ν
Une version de cette histoire est apparue sur Beautiful Public Data (beautifulpublicdata.com), un bulletin d’information de Jon Keegan (KE3GAN).