Actualité santé | News 24

La bactériémie à Staph aureus est plus mortelle chez les femmes, selon une étude

UN étude menée au Pays de Galles a révélé une mortalité accrue chez les femmes atteintes Staphylocoque doré bactériémie (SAB), la mortalité liée au sepsis étant identifiée comme la cause sous-jacente de la disparité, ont rapporté hier des chercheurs dans Réseau JAMA ouvert.

À l’aide d’une base de données de dossiers de santé électroniques anonymisés à l’échelle de la population, des chercheurs de l’Université de Cardiff ont examiné les données de tous les adultes diagnostiqués comme souffrant de SAB d’avril 2010 à mars 2022. Ils ont comparé la mortalité toutes causes confondues dans les 30 et 90 jours chez les hommes et les femmes utilisant régression logistique ajustée en fonction des covariables, notamment l’âge, le SAB lié à l’hôpital ou à la communauté, la résistance à la méthicilline et le score de l’indice de comorbidité de Charlson.

Les 7 515 adultes atteints de SAB identifiés pour l’étude comprenaient 4 755 (63 %) patients de sexe masculin et 2 760 (37 %) patientes. La mortalité globale à 30 jours après le SAB était de 2 057 décès (27 %), dont 1 262 chez les hommes (27 %) et 795 chez les femmes (29 %). La mortalité globale à 90 jours après le SAB était de 2 712 (36 %), dont 1 690 (36 %) chez les hommes et 1 022 (37 %) chez les femmes.

Des recherches plus approfondies sur les facteurs sous-jacents sont nécessaires

Dans les modèles ajustés, le sexe féminin était associé à la fois aux 30 jours (rapport de cotes) [OR]1,19 ; Intervalle de confiance à 95 % [CI]1,06 à 1,34) et mortalité à 90 jours (OR, 1,15 ; IC à 95 %, 1,03 à 1,29). En utilisant un modèle de régression ajusté des risques concurrents pour la mortalité à 30 jours, le sexe féminin était associé aux décès par SAB dus à la sepsie (rapport de risque, 1,21 ; IC à 95 %, 1,02 à 1,44), mais pas à d’autres causes (rapport de risque, 1,10 ; 95 % IC, 0,99 à 1,23).

Les auteurs de l’étude affirment que les résultats réaffirment les résultats d’une revue systématique et méta-analyse publié en février dans la même revue.

« Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour étudier les facteurs physiopathologiques, sociaux et liés aux soins de santé sous-jacents qui sous-tendent les différences de mortalité liées au sexe dans le SAB », ont-ils écrit. « La résolution de ces disparités pourrait conduire à des thérapies plus ciblées, à de meilleurs taux de survie et à des résultats de soins de santé plus équitables pour les deux sexes. »

Source link