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Jalon du Mois de la sensibilisation au cancer du sein | Nouvelles de la ville

Chaque année, plus de 8 045 Québécoises reçoivent un diagnostic de cancer du sein et depuis trois décennies, la FQQ a changé le paysage du cancer du sein, non seulement en soutenant les progrès médicaux, mais aussi en tant que pilier de soutien pour des milliers de Québécoises et leurs familles. Pourtant, il reste encore beaucoup de travail à faire.

Octobre est le Mois de la sensibilisation au cancer du sein et ce mois coïncide également avec le 30e anniversaire de la Fondation cancer du sein du Québec (FQBC).

Depuis 1986, le taux de mortalité au Canada a diminué d’environ 46 %, en partie grâce à l’implantation au Québec, en 1998, de la mammographie systématique chez les femmes de 50 ans et plus selon le FQBCF. Mais même avec ces progrès, le nombre de cas diagnostiqués a doublé en raison d’une détection plus efficace, du vieillissement et de la croissance de la population, des changements de mode de vie et d’autres facteurs.

Selon les données les plus récentes : Une femme sur huit développera un cancer du sein à un moment de sa vie, et une sur 36 y succombera ; près de 1 400 personnes perdent la vie chaque année à cause de cette maladie ; la mammographie détecte environ 80 % des cancers du sein chez les femmes âgées de 50 à 74 ans ; et le cancer du sein reste la principale cause de mortalité liée au cancer chez les 30 à 49 ans.

Lors de sa création en 1994, l’organisme était axé sur la recherche mais a depuis diversifié ses services pour répondre aux besoins réels des personnes atteintes de la maladie et de leurs familles. L’année dernière, la Fondation a financé 30 projets de recherche sur le cancer du sein ; accordé une aide financière de 614 750 $ aux personnes touchées par le cancer pour les aider à couvrir leurs dépenses pendant leur absence du travail; réalisé plus de 400 entretiens à travers son service de soutien psychosocial ; et a enseigné plus de 500 cours de yoga en oncologie à plus de 2 000 participants.

« D’ici 2054, j’aimerais que le cancer du sein soit non seulement curable dans tous les cas, mais aussi efficace.

Prévisible », déclare Karine-Iseult Ippersiel, présidente-directrice générale de la FQBC. « Nous espérons que la recherche et la technologie que nous soutenons aujourd’hui permettront d’enrayer la progression de la maladie. Notre aspiration pour le Québec est celle où chaque personne touchée par le cancer du sein non seulement survit, mais vit une vie pleine et sereine, libre de toute trace de la maladie.

Le Dr Mark Basik, chirurgien oncologue à l’Hôpital général juif, affirme que la contribution de la FQQ a été cruciale au développement de la détection et du traitement. « En outre, il a joué un rôle clé en sensibilisant le public et en apportant un soutien aux personnes touchées par la maladie. Grâce à ces efforts, nous avons pu financer des recherches de pointe qui ont conduit à de nouvelles approches thérapeutiques, améliorant considérablement les chances de survie et la qualité de vie des patients. Même après trois décennies, il reste crucial de rappeler à chacun l’importance de la prévention et de la sensibilisation. Le cancer du sein reste un problème majeur de santé publique et chaque jour est l’occasion de transmettre des informations essentielles pour sauver des vies.

La prévention passe par des examens réguliers, notamment les mammographies recommandées et l’observation des seins, ainsi que par la surveillance de certains signes, tels que des modifications de la taille ou de la forme des seins, l’apparition de bosses, des douleurs persistantes, des écoulements anormaux ou des modifications de la peau des seins. Pour plus d’informations, visitez https://rubanrose.org/fr/

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Harold Fortier: