Le parlement national iranien a approuvé mardi un projet de loi exigeant la suspension des inspections de l’ONU de ses installations nucléaires, mais le gouvernement du pays s’est opposé à cette décision comme «ni nécessaire ni utile».
Le projet de loi approuvé par les députés suspendrait toute nouvelle inspection de l’ONU et obligerait le gouvernement à « Produire et stocker 120 kg par an d’uranium enrichi à 20 pour cent » si les signataires européens de l’accord nucléaire de 2015 ne parviennent pas à alléger les sanctions pétrolières et bancaires.
Cela irait à l’encontre des engagements de l’Iran dans le cadre de l’accord conclu avec les puissances mondiales, et le vote du parlement a incité l’exécutif à rejeter une telle décision.
«Le gouvernement a explicitement annoncé qu’il n’était pas d’accord avec [this] plan » et le considère «Ni nécessaire ni utile», Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a déclaré mardi aux journalistes.
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Mais le président du Parlement Mohmmad Baqer Ghalibaf a expliqué que les législateurs étaient « Espère supprimer les sanctions grâce à cette décision sévère. »
Les députés ont également fait valoir qu’ils soutenaient le projet de loi pour atteindre les objectifs de « martyr » Le scientifique nucléaire Mohsen Fakhrizadeh, qui a été assassiné vendredi à l’extérieur de Téhéran lors d’une attaque à la bombe et à l’arme à feu. Téhéran a imputé le meurtre à Israël.
L’Iran avait espéré que l’accord nucléaire mettrait fin aux sanctions en échange de restrictions de son programme nucléaire. Cependant, le président Donald Trump a retiré les États-Unis de l’accord, tout en réimposant des sanctions et en aggravant les problèmes économiques de l’Iran.
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Après la décision américaine, l’Iran a commencé à dépasser les niveaux d’enrichissement d’uranium fixés par l’accord et enrichit actuellement un stock d’uranium croissant jusqu’à 4,5% de pureté – mais bien en dessous des niveaux de qualité militaire de 90%.
L’Iran a répété à plusieurs reprises que son programme nucléaire n’était développé qu’à des fins pacifiques.
Rafael Grossi, chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré lundi à l’AFP que « Personne, à commencer par l’Iran, n’aurait rien à gagner à une diminution, une limitation ou une interruption » des inspections des installations nucléaires.
Le vote du parlement iranien mardi nécessite également l’approbation du Conseil des gardiens, un chien de garde constitutionnel, et du chef suprême du pays, l’ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur toutes les politiques nucléaires du pays.
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