INKYO, une petite maison à Daegu / DHPA
- Zone:
49 m²
Année:
2024
-
Architectes principaux :
Parc Dohyun
Vous rêvez d’une maison de vacances familiale sur un terrain longtemps resté intact. Pour le couple de personnes âgées, clients, Daegu était à la fois leur ville natale et un endroit qu’ils considéraient depuis longtemps comme leur chez-soi. Bien qu’ils résident désormais dans une autre région, ils se rendent encore fréquemment à Daegu et souhaitent créer un lieu d’hébergement sur les terres qu’ils ont laissées inutilisées pendant de nombreuses années. Les familles de leurs enfants étaient dans une situation similaire, ils espéraient donc que cette maison deviendrait une maison de vacances familiale avec une cour où n’importe quel membre de la famille pourrait venir et séjourner confortablement lors de sa visite à Daegu.
Un terrain invendable dans une impasse, adjacent au mur d’un centre de détention pour mineurs et à un parc. L’utilisateur avait acheté le terrain il y a longtemps, et même s’il était autrefois relié à une route du côté ouest, la création d’un parc linéaire a laissé le terrain presque enclavé. Du côté sud, il jouxte l’imposant mur du centre de détention pour mineurs, et les bâtiments voisins sont serrés du côté nord et est. Le seul relief vient du côté ouest, qui fait face au parc, mais les conditions générales du lieu rendaient la vente difficile. Le parc est 1,5 mètres plus bas que l’entrée du terrain et la parcelle elle-même présente une pente douce. Bien que les véhicules puissent accéder à l’impasse, le stationnement n’est pas possible, la construction a donc dû se dérouler sans dispositions pour le stationnement. Une vieille maison abandonnée qui se trouvait sur le terrain depuis plus de 20 ans a été démolie pour faire place au nouveau bâtiment.
Trouver la valeur maximale d’un terrain apparemment sans valeur. La conception a été planifiée pour éviter le besoin de stationnement (en gardant la taille du bâtiment inférieure à 50 mètres carrés), tout en utilisant des balcons et des combles agrandis, qui sont exclus du calcul de la surface au sol, pour garantir l’espace nécessaire. Au lieu de se concentrer sur les bâtiments voisins exigus au nord et à l’est, le plan était de se tourner vers l’ouest, en y intégrant la verdure et l’ouverture du parc adjacent. Plutôt que de considérer l’imposant mur sud du centre de détention pour mineurs comme un fardeau, il a été réinterprété comme un mur solide garantissant une solide intimité. Dans l’espace d’un mètre entre le bâtiment et le mur, un jardin de bambous a été créé pour réduire le sentiment de discorde du mur et former un jardin entièrement privé, un sanctuaire accessible uniquement depuis la maison.
Une maison mansardée ouverte sur la cour et le parc. Le bâtiment a été concentré sur le côté est surélevé du terrain afin de maximiser l’espace de la cour du côté ouest. Un toit en pente, conçu pour éviter les fuites, a été choisi et le salon au haut plafond a été placé à côté de la cour pour renforcer le sentiment d’ouverture. L’aménagement a été conçu pour créer un flux ouvert entre le salon, la cuisine, la salle à manger et le grenier, donnant ainsi l’impression que le petit espace est plus grand. Depuis le salon, on peut profiter de la verdure des arbres paysagés de la cour, ainsi que des arbres du parc au-delà du mur. Pour laisser entrer la lumière naturelle dans les chambres et les salles de bains du côté sud, le toit a été découpé en sections, créant ainsi un toit en pente dynamique. Cette conception minimise le besoin d’éclairage artificiel, tandis que l’atmosphère à l’intérieur change tout au long de la journée à mesure que la lumière du soleil et les nuages se déplacent dans le ciel.
Un mur de cour qui espère s’ouvrir un jour sur le parc. Tous les bâtiments environnants adjacents au parc linéaire du côté ouest adoptent une approche fermée vers le parc. Le centre de détention pour mineurs est bloqué par un mur et les maisons du nord font face au parc aux murs sans fenêtres. Bien que le nouveau bâtiment soit une résidence, il a été envisagé de le convertir ultérieurement en une installation commerciale de quartier. L’objectif était de relier la cour au parc, le plus grand atout du terrain, en intégrant l’atmosphère du parc dans la cour. Puisqu’il s’agit d’une résidence, un mur de cour était nécessaire, mais il a été conçu pour souligner la verticalité, en le reliant au mur du centre de détention. Le mur a été peint dans un vert à faible saturation pour se fondre dans la verdure du parc. L’espoir est qu’un jour, si la résidence devient une installation commerciale, une partie du mur pourra être ouverte pour inviter l’ambiance du parc dans l’espace.
Une maison dont on se souvient non pas par son plan, mais par sa forme. Pour les petits-enfants habitués à vivre en appartement, l’expérience d’un plafond en pente, d’une échelle de grenier pliable, d’un sol en filet, d’une terrasse extérieure pour faire des grillades et d’une cour où ils peuvent se battre avec des pistolets à eau deviendront des souvenirs inoubliables dont ils se souviendront parfois même si ils vieillissent. Ce sera une maison dont on se souviendra pour ses vues vertes lorsque vous ouvrirez la porte, une maison où la lumière naturelle coule le long du plafond en pente. Cette maison ne se souvient pas de son plan d’étage mais de sa forme et de son caractère, remplis de valeurs qu’un appartement ne peut pas facilement offrir.