Impacts du COVID-19 sur la santé mentale des étudiants en Éthiopie : revue systématique et méta-analyse | Psychologie BMC
Un diagramme PRISMA démontrant les étapes du processus de recherche et d’affinement des données pour l’étude des problèmes de santé mentale des étudiants pendant la pandémie de COVID-19 est affiché. (Figure 1). Nous avons effectué des recherches dans les bases de données et obtenu 72 études. Soixante et une études ont été supprimées car dupliquées, nous avons examiné les titres et résumés et 2 études supprimées. Une étude a été supprimée car elle ne remplissait pas les critères d’inclusion de l’examen du texte intégral. Enfin, nous avons identifié 8 études appropriées à cette étude.
Caractéristiques de l’étude
Dans cette étude, nous avons inclus huit [4, 10,11,12,13,14,15, 17] articles axés sur l’impact du COVID-19 sur la santé mentale des étudiants en Éthiopie. Quand on voit la répartition régionale, 3 études [11, 12, 15] sont de la région SNNP, 1 étude [4] est originaire de la région d’Oromiya, 3 études [10, 13, 14] sont originaires de la région d’Amhara, 1 étude [17] vient de l’administration municipale d’Addis-Abeba. Selon les types de troubles mentaux rapportés 6 études [10, 11, 13,14,15, 17] anxiété signalée, 7 études [11,12,13,14,15, 17] stress signalé et 5 études [11, 13,14,15, 17] signalé une dépression. De même, les données résumées des principales caractéristiques des études incluses sur les troubles mentaux (stress, anxiété et dépression) des étudiants pendant la COVID-19 sont présentées dans (Tableau 2).
Qualité des études incluses
Un score de qualité des huit études incluses à l’aide de l’échelle d’Ottawa de Newcastle pour l’outil d’évaluation de la qualité des études transversales présenté dans (Tableau 2). En conséquence, 3 études ont été jugées de qualité moyenne. [4, 10, 11] et 5 études ont été jugées de haute qualité [12,13,14,15, 17] et donc pris en compte pour cette revue systématique et cette méta-analyse.
Biais de publication
Le biais de publication a été évalué par le doi plot pour représenter l’asymétrie. [24] et nous avons utilisé l’indice LFK pour quantifier l’asymétrie des effets de l’étude [25] puisque le nombre d’études incluses pour chaque trouble mental est inférieur à dix. Aucun biais de publication n’existait, comme le montrent les figures. 2, 3 et 4 pour les études sur l’anxiété, la dépression et le stress respectivement. De plus, il n’y a pas d’asymétrie dans toutes les études puisque les indices LFK se situent entre l’intervalle [-1,1] [25].
Méta-analyse sur la prévalence des troubles mentaux
Prévalence groupée du stress
Au total, 7 études ont rapporté que la prévalence du stress était de 35 % (IC à 95 % : 23 à 48 %, I2= 98,20 %, Tau^2 = 0,03, p5). La variabilité considérable des résultats des études a été observée depuis que j’ai2= 98,18%.
Analyse de sous-groupe du stress par région
Pour évaluer la source de variabilité dans les études, une analyse des sous-groupes par région a été effectuée. De la parcelle forestière (Figure 6)la prévalence globale du stress à Amhara, SNNP, Oromiya et Addis-Abeba est respectivement de 35 %, 43 %, 36 % et 11 %. Test d’hétérogénéité entre les sous-groupes (Q = 52,91, df = 3, p
Analyse en sous-groupe du stress par instrument
L’analyse des sous-groupes par les instruments utilisés comme indiqué dans le graphique forestier (Fig. 7) montre que la prévalence globale du stress en K-10, PSS-10 et DASS-21 est respectivement de 59 %, 36 % et 31 %. Test d’hétérogénéité entre les sous-groupes (Q = 65,24, df = 2, p
Prévalence groupée de l’anxiété
Au total, 6 études ont rapporté la prévalence de l’anxiété, la prévalence globale de l’anxiété était de 44 % (IC à 95 % : 30 % à 57 %, I2= 97,90 %, Tau^2 = 0,03, p8), il existe une hétérogénéité significative parmi les résultats des études sur la prévalence de l’anxiété chez les étudiants pendant la pandémie.
Analyse de sous-groupes d’anxiété par région
L’analyse en sous-groupe de la prévalence de l’anxiété par région est calculée. D’après la parcelle forestière (Fig. 9), la prévalence globale de l’anxiété à Amhara, SNNP et Addis-Abeba est respectivement de 50 %, 31 % et 52 %. Test d’hétérogénéité entre les sous-groupes (Q = 13,38, df = 2, p
Analyse de sous-groupe de l’anxiété par instrument
L’analyse des sous-groupes par instrument utilisé a été présentée dans le graphique forestier (Fig. 10) et la prévalence globale de l’anxiété dans CAS et DASS-21 est de 38 % et 45 % respectivement. Test d’hétérogénéité entre les sous-groupes (Q = 0,63, df = 1, p= 0,43) indique qu’il n’y a pas de variabilité entre les instruments d’anxiété parmi les étudiants éthiopiens pendant la pandémie.
Prévalence groupée de la dépression
Au total, 5 études ont rapporté la prévalence de la dépression chez les étudiants pendant la pandémie, et la prévalence globale de la dépression était de 44 % (IC à 95 % 23 %-65 %, I2= 99,10 %, Tau^2 = 0,06, p11). À partir du test d’hétérogénéité, une hétérogénéité significative est observée parmi les études individuelles sur la prévalence de la dépression chez les étudiants.
Analyse de sous-groupes de dépression par région
Pour gérer la variabilité des études, une analyse des sous-groupes par région est effectuée. D’après la parcelle forestière (Fig. 12), la prévalence globale de la dépression à Amhara, SNNP et Addis-Abeba est respectivement de 59 %, 26 % et 51 %. Test d’hétérogénéité entre les sous-groupes (Q = 18,65, df = 2, p
Revue systématique des facteurs associés significatifs aux troubles mentaux
Divers facteurs ont été signalés qui influencent la prévalence de la maladie mentale chez les étudiants pendant la pandémie de COVID-19 en Éthiopie. Parmi les études incluses, 5 études sur la dépression [11, 13,14,15, 17]5 études sur l’anxiété [10, 11, 13,14,15] et 6 études sur le stress [4, 11,12,13,14,15] ont tenté d’identifier et de signaler les facteurs associés importants et les résultats sont résumés dans les (Tableaux 3, 4 et 5). Après avoir examiné les articles et évalué leur qualité pour cette étude, nous avons résumé les variables significativement associées ainsi que leur taille d’effet (rapport de cotes ajusté). Lors de l’interprétation du rapport de cotes ajusté des études primaires, l’hypothèse est que toutes les autres variables du modèle sont maintenues constantes (ou ajustées) lors de l’interprétation de l’effet de chaque variable individuelle sur le résultat.