La déclaration intervient après que le président américain a imposé des mesures punitives sur le tribunal pour avoir suivi le Premier ministre d’Israël et l’ex-chef de défense
La Cour pénale internationale (ICC) a déclaré qu’elle continuerait de fonctionner malgré sa sanction par le président américain Donald Trump.
L’ICC basée sur la Haye a été établie par le biais de la loi de 2002 à Rome, à laquelle 125 pays sont des parties. Les États-Unis, Israël, la Russie, la Chine, l’Inde et d’autres ne reconnaissent pas la compétence du tribunal.
Dans un communiqué de vendredi, la CPI l’a dit «Condamne l’émission par les États-Unis d’un décret exécutif visant à imposer des sanctions à ses fonctionnaires.» L’entité a souligné qu’il «Se souvient fermement de son personnel et des engagements à continuer de rendre justice et d’espoir à des millions de victimes innocentes d’atrocités à travers le monde.»
Le même jour, 79 nations, dont le Brésil, la France, l’Allemagne, l’Afrique du Sud et l’Espagne, ont publié une déclaration conjointe, exprimant « regret » à «Les tentatives de saper l’indépendance, l’intégrité et l’impartialité de la Cour.» Les signataires ont réaffirmé leur «Soutien continu et inébranlable» pour l’ICC.
Le président Trump a signé jeudi le décret exécutif imposant des sanctions à la CPI. Le document stipule que le tribunal a « Fixez un précédent dangereux » en ciblant les ressortissants américains ainsi que les hauts responsables israéliens.
L’entité «A abusé de son pouvoir en émettant des mandats d’arrêt sans fondement ciblant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant», » L’ordonnance a précisé, se référant à la décision de la CPI en novembre. L’organisme international accuse les deux de l’utilisation de famine comme méthode de guerre à Gaza.
Trump pense que les actions de la CPI sapent le «Le travail critique de la sécurité nationale et de la politique étrangère du gouvernement américain et de nos alliés, y compris Israël.»
Le décret envisage des sanctions financières et liées au visa contre les individus et les membres immédiats de la famille de ceux qui soutiennent les enquêtes de la CPI sur les citoyens des États-Unis ou de ses alliés.
Le Guardian, citant des sources au sein de l’organisation, a rapporté le mois dernier que les mesures de Washington pourraient affecter l’accès de la CPI aux systèmes bancaires, à l’infrastructure informatique et aux assureurs, posant un «Menace existentielle» à ses opérations.
Les États-Unis ont précédemment giflé les sanctions contre le procureur de l’ICC de l’époque, Fatou Bensouda, après que le tribunal a tenté d’enquêter sur des crimes de guerre américains présumés en Afghanistan en 2020.