Grève dans les ports de la Colombie-Britannique : le ministre fédéral du Travail donne un délai pour l’accord proposé

Le ministre du Travail du Canada a donné un délai à un médiateur fédéral pour proposer un règlement à une grève dans les ports de la Colombie-Britannique qu’il décrit comme « paralysant » les importations et les exportations du pays.

Dans une brève mise à jour en ligne mardi soir, la BC Maritime Employers Association a noté qu’elle, ainsi que le syndicat représentant des milliers de dockers en grève, avait reçu une correspondance de Seamus O’Regan disant qu’il avait invoqué ses pouvoirs légaux en vertu du Code canadien du travail pour ordonner au médiateur pour rédiger les termes d’un règlement recommandé dans les 24 heures.

Après réception, le ministre partagera la proposition avec les deux parties et leur donnera 24 heures supplémentaires pour « examiner et communiquer leur volonté de recommander les conditions de ratification à leurs membres respectifs ».

Le ministre du Travail du Canada a donné un délai à un médiateur fédéral pour proposer un règlement à une grève dans les ports de la Colombie-Britannique qu’il décrit comme « paralysant » les importations et les exportations du pays.

Dans une brève mise à jour en ligne mardi soir, la BC Maritime Employers Association a indiqué qu’elle, ainsi que le syndicat représentant des milliers de dockers en grève, avait reçu une correspondance de Seamus O’Regan disant qu’il avait invoqué ses pouvoirs légaux en vertu du Code canadien du travail pour ordonner au médiateur pour rédiger les termes d’un règlement recommandé dans les 24 heures.

Une fois celle-ci reçue, le ministre partagera la proposition avec les deux parties et leur donnera 24 heures supplémentaires pour « examiner et communiquer leur volonté de recommander les conditions de ratification à leurs membres respectifs », a déclaré la BC MEA, citant la lettre.

Dans sa propre déclaration mardi, O’Regan a déclaré qu’il faisait le pas parce qu’il est convaincu qu’un « bon accord » est possible dans ce laps de temps malgré le fait que des négociations sont en cours depuis avril et que la grève dure depuis près de deux semaines.

« Aujourd’hui, après onze jours d’arrêt de travail, j’ai décidé que la différence entre les positions de l’employeur et du syndicat n’est pas suffisante pour justifier un arrêt de travail prolongé », indique le communiqué.

Environ 7 400 membres de l’International Longshore and Warehouse Union Canada à Vancouver sont en grève depuis le 1er juillet. Ils disent se battre pour des protections contre la sous-traitance et l’automatisation, ainsi que pour des salaires plus élevés.

La BCMEA a déclaré avoir rencontré le syndicat lundi soir à la demande des médiateurs fédéraux, « mais malheureusement, aucun progrès n’a été réalisé ».

Les propriétaires d’entreprise ont exprimé leurs inquiétudes concernant les expéditions critiques bloquées au port et les retards de livraison nécessaires pour terminer les projets à temps, affirmant que cette perturbation survient à un moment où la chaîne d’approvisionnement ne s’est toujours pas complètement remise des effets de la pandémie de COVID-19.

S’exprimant lors d’une réunion des premiers ministres du Canada à Winnipeg, le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a déclaré mardi que le groupe était unifié pour vouloir que la grève soit résolue le plus rapidement possible.

« Cela a des répercussions sur le coût de la vie des habitants de tout le pays, car les marchandises deviennent plus chères car les importations ne sont pas disponibles et c’est vraiment le pire moment pour cela », a-t-il déclaré.

« Nous savons également qu’en Colombie-Britannique, où se trouve le port, les travailleurs portuaires ont vu leurs coûts augmenter, comme tout le monde. »

Environ 7 400 membres de l’International Longshore and Warehouse Union Canada à Vancouver sont en grève depuis le 1er juillet. Ils disent se battre pour des protections contre la sous-traitance et l’automatisation, ainsi que pour des salaires plus élevés. La BCMEA a déclaré avoir rencontré le syndicat lundi soir à la demande des médiateurs fédéraux, « mais malheureusement, aucun progrès n’a été réalisé ».

Le coût pour l’économie a été estimé entre 250 millions de dollars et 1 milliard de dollars par semaine.


Avec des fichiers de La Presse Canadienne