- L’un des objectifs clés de l’offensive terrestre israélienne est de libérer les quelque 200 otages pris par le Hamas lors des attaques du 7 octobre. Le porte-parole militaire israélien, Daniel Hagari, a déclaré que les bombardements sur Gaza seraient intensifiés afin de minimiser les risques pour les troupes lorsqu’elles entreraient dans la bande de Gaza, a rapporté l’agence de presse AFP. L’officier a appelé les habitants de la ville de Gaza à se déplacer vers le sud pour leur sécurité.
- Les Palestiniens ont reçu de nouveaux avertissements de la part des forces israéliennes les invitant à se déplacer vers le sud de la bande de Gaza, a rapporté l’agence de presse Reuters. Le nouvel avertissement ajoute qu’ils pourraient être identifiés comme sympathisants d’une « organisation terroriste » s’ils restaient sur place. Le message a été diffusé samedi sous forme de tracts portant le nom et le logo de l’armée israélienne et également envoyé à la population via des messages audio sur téléphone portable.
- Le Hamas a libéré vendredi deux otages : les citoyennes américaines Judith Tai Raanan et sa fille Natalie Shoshana Raanan. Le couple mère-fille a été kidnappé le 7 octobre dans le kibboutz Nahal Oz, près de la frontière entre Israël et Gaza. Elles auraient été en visite en Israël pendant leurs vacances.
- Le Hamas a maintenant affirmé avoir proposé de libérer deux otages supplémentaires pour des raisons humanitaires, mais Israël a refusé. Un article de Reuters a cité Abu Ubaida, porte-parole de la branche armée du Hamas, qui aurait déclaré que l’organisation avait informé le Qatar de son intention de libérer deux autres otages. Le Qatar a négocié la libération des citoyens américains vendredi.
- Le gouvernement israélien a qualifié les affirmations du Hamas de « propagande ». Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré dans un communiqué : « Nous ne ferons pas référence à la fausse propagande du Hamas. « Nous continuerons à agir par tous les moyens pour ramener chez elles toutes les personnes kidnappées et portées disparues ».
- Alors que les troubles s’intensifient dans la région, les bombardements israéliens ont également mis hors service deux aéroports syriens, a rapporté l’AFP citant les médias d’État syriens. Les aéroports contrôlés par le gouvernement à Damas et à Alep sont hors service et le ministère syrien des Transports a déclaré que les vols avaient été redirigés vers Lattaquié.
- Les frappes aériennes en Syrie sont considérées comme un avertissement à l’adresse de son allié iranien, considéré comme soutenant des groupes tels que le Hamas et le Hezbollah. Le Hezbollah a échangé des tirs avec Israël de l’autre côté de sa frontière avec le Liban et a mis en garde contre un rôle plus important dans la guerre. Israël a déclaré que le Hezbollah entraînait le Liban « dans une guerre dont il ne gagnerait rien ».
- Israël a bombardé aujourd’hui une mosquée en Cisjordanie, sous le contrôle de l’Organisation de libération de la Palestine. Tel Aviv a déclaré que l’attaque contre la mosquée Al-Ansar à Jénine avait tué des « terroristes » du Hamas et du Jihad islamique, a rapporté l’AFP. Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que deux hommes avaient été tués dans cette frappe. Environ 84 personnes ont été tuées en Cisjordanie palestinienne depuis le début de la guerre.
- Gaza, bastion du Hamas, est confrontée à une dévastation sans précédent alors qu’Israël riposte. La bande étroite qui abrite environ 2 millions de personnes était complètement assiégée alors qu’Israël a coupé tout approvisionnement suite aux attaques du Hamas. Hier, Tel Aviv a autorisé l’entrée de 20 camions d’aide humanitaire à Gaza, mais l’UNICEF a qualifié cela de « goutte dans l’océan » compte tenu de la situation dans la bande de Gaza.
- Plus de 40 pour cent des logements à Gaza ont été endommagés ou détruits, selon un rapport de l’ONU citant les autorités locales. Plus de la moitié de la population de Gaza a été déplacée en raison des frappes aériennes dans cette bande densément peuplée. Alors que les installations sanitaires sont touchées par le blocus israélien des approvisionnements, des cas de varicelle, de gale et de diarrhée sont signalés, a indiqué l’ONU. L’ONU a appelé à la fin immédiate de la violence. « La situation humanitaire à Gaza était désespérée avant les dernières hostilités. Elle est aujourd’hui catastrophique. Le monde doit faire davantage », ont déclaré cinq organismes de l’ONU dans un communiqué.