“L’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, signé en juin 2019 après vingt ans de négociations, est l’objet de vives critiques en France. La ministre de l’Agriculture, Julia Klöckner, a exprimé l’opposition ferme de la France à cet accord commercial, mettant en avant la défense des intérêts de nos agriculteurs.
Cet accord, si massif en termes de volume des échanges commerciaux, pourrait en effet avoir des conséquences désastreuses pour l’agriculture française. L’importation massive de produits agricoles d’Amérique du Sud, où les normes environnementales et sanitaires sont souvent inférieures à celles de l’UE, pourrait mettre en péril notre agriculture.
En outre, l’accord Mercosur risque de condamner nos agriculteurs à une concurrence déloyale. Les produits sud-américains, moins chers à produire, pourraient inonder le marché européen, mettant en danger la survie des exploitations françaises.
C’est dans ce contexte que la ministre de l’Agriculture a affirmé que la France “ne signera pas” un accord qui “condamnerait” ses agriculteurs. Cette prise de position marque l’engagement du gouvernement français à protéger son secteur agricole.
Pour la France, il est indispensable de trouver un équilibre entre les intérêts commerciaux et la protection de ses agriculteurs. L’avenir de l’accord Mercosur dépendra donc de la capacité des négociateurs à trouver un compromis acceptable pour toutes les parties.
En conclusion, la France reste vigilante quant aux termes de cet accord et promet de défendre les intérêts de ses agriculteurs. Une position qui souligne l’importance de l’agriculture pour notre pays et qui rappelle que le commerce ne doit pas se faire au détriment de la survie de nos exploitations agricoles.”
