Sept mois se sont écoulés depuis le début de la pandémie de coronavirus et les célébrations sont encore rares.
Les grands rassemblements ne sont pas encouragés et les difficultés économiques font que les gens se serrent la ceinture, ce qui est une mauvaise nouvelle pour les fabricants de champagne, dont les ventes ont pris un coup dur.
Entre janvier et juillet, les ventes de produits pétillants dans les supermarchés en France ont chuté d’environ 25 pour cent par rapport à il y a un an.
Il suit les restrictions strictes sur les événements tels que les foires commerciales, les mariages et les fêtes de famille – où le pétillement coule généralement librement.
Les célébrations de Noël et du Nouvel An semblent être un gâchis plutôt humide pour les vignerons.
«On va avoir une baisse de nos ventes, c’est inévitable», précise le vigneron Antoine Chiquet. « Il y a des ventes que nous avons perdues, que nous ne referons plus à la fin de l’année. Tout dépendra de la fin de 2020, du fait que les gens recommenceront à vendre. Nous n’en doutons pas en tant que champagne français. est la boisson incontournable des fêtes de fin d’année. «
La baisse des ventes signifie une augmentation des stocks avec des dizaines de millions de bouteilles restant en cave. Ceci, à son tour, exerce une pression sur les prix.
Désormais, les vignerons ont accepté de récolter moins de raisins pour réduire la production de la boisson de luxe.
Florent Roques-Boizel est PDG de la cave Champagne Boizel: «Ce fut une décision difficile, mais prise ensemble pour l’intérêt général et l’avenir de la Champagne, de réduire le rendement à 8 000 kg par hectare. La nature, cette année, n’a pas « Ça ne nous donne pas beaucoup plus que ce rendement, donc au final nous avons laissé quelques raisins, mais pas beaucoup. »
La boisson de fête populaire est souvent utilisée comme baromètre des crises mondiales.
Auparavant, c’était la crise financière de 2008 et la guerre du Golfe qui avaient fait baisser la consommation des ventes.