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Faire progresser la thérapie par cellules souches cardiaques – Fondation UHN

Dre Fanny Wulkan (à gauche), Dr Michael Laflamme (à droite) et Dr Rocco Romagnuolo (au centre)
La Dre Fanny Wulkan (à gauche), co-auteure de l’étude, est chercheuse postdoctorale dans le laboratoire du Dr Michael Laflamme (à droite), scientifique principal à l’Institut des cellules souches McEwen de l’UHN. Le Dr Rocco Romagnuolo (C), ancien boursier postdoctoral dans le laboratoire du Dr Laflamme, est co-premier auteur de l’étude. (Photo : Communications de recherche de l’UHN)

Un récent étude dirigée par des chercheurs de l’Institut McEwen de cellules souches de l’UHN, a découvert que le simple fait d’utiliser des cellules cardiaques dérivées de cellules souches génétiquement modifiées pour remplacer le tissu cardiaque endommagé était insuffisant pour prévenir les arythmies potentiellement mortelles.

Ce travail suggère que des approches plus complexes sont nécessaires pour surmonter les battements cardiaques irréguliers critiques.

Les maladies cardiaques sont l’une des principales causes de décès dans le monde, les crises cardiaques causant souvent des dommages durables au cœur.

Les scientifiques ont exploré l’utilisation de cellules cardiaques dérivées de cellules souches humaines, appelées cardiomyocytes, pour régénérer les tissus cardiaques endommagés. Cependant, un défi de taille est apparu, car ces cellules transplantées déclenchent parfois des battements cardiaques irréguliers ou des arythmies.

Pour résoudre ce problème, une équipe de recherche dirigée par le Dr Michael Laflamme, scientifique principal à l’Institut des cellules souches McEwen de l’UHN, professeur au Département de médecine de laboratoire et de pathobiologie de l’Université de Toronto et auteur principal de l’étude, a ciblé un groupe spécifique régulateur du comportement électrique du cœur, le canal ionique HCN4.

Cette protéine HCN4 fournit aux cellules du muscle cardiaque une activité de stimulateur cardiaque et est connue pour contribuer à une activité électrique anormale dans les cellules du muscle cardiaque dérivées des cellules souches.

L’équipe a utilisé des outils avancés d’édition de gènes pour créer des cellules cardiaques modifiées avec un canal ionique HCN4 moins actif, dans le but de réduire le risque d’arythmies. Cependant, lors de la transplantation dans des cellules cardiaques endommagées, les chercheurs ont découvert que les cellules modifiées et non modifiées provoquaient toujours de fréquentes arythmies.

Moniteur cardiaque avec une image transparente d'un cœur sur fond bleu.
Les chercheurs étudient les cellules souches comme stratégie pour aider à régénérer les tissus cardiaques endommagés. Cependant, lorsqu’elles sont transplantées dans le cœur, les cellules souches peuvent parfois créer leurs propres signaux électriques, ce qui peut perturber le rythme naturel du cœur, entraînant des battements cardiaques irréguliers ou des arythmies potentiellement mortelles. (Photo : Getty Images)

«Ces résultats étaient surprenants», a déclaré le Dr Rocco Romagnuolo, co-premier auteur de l’étude qui a auparavant travaillé comme chercheur postdoctoral dans le laboratoire du Dr Laflamme, également titulaire d’une chaire de recherche du Canada en médecine régénérative cardiovasculaire.

« Malgré les preuves suggérant que la modification a contribué à réduire l’activité de ce canal ionique dans les cellules du muscle cardiaque transplantées, cette stratégie à elle seule n’a pas suffi à prévenir les arythmies », a déclaré le Dr Romagnuolo.

La Dre Fanny Wulkan, boursière postdoctorale au laboratoire du Dr Laflamme et co-premier auteur de l’étude, ajoute : « Cette étude met en évidence la réalité cruciale de la recherche sur la régénération cardiaque : même si elle semble prometteuse en laboratoire, la traduction de ces résultats dans le monde réel Les thérapies présentent des défis importants.

« Nous devons mieux comprendre comment ces cellules transplantées interagissent avec le cœur et cibler les facteurs pouvant contribuer au risque d’arythmie. »

Alors que les chercheurs continuent de repousser les limites de la médecine régénérative, des études comme celle-ci sont essentielles pour garantir que les nouveaux traitements sont non seulement efficaces mais également sans danger pour les patients.

Les travaux futurs se concentreront sur l’identification de stratégies supplémentaires pour améliorer la sécurité de ces thérapies.

Ce travail a été soutenu par la Fondation UHN, le Programme des chaires de recherche du Canada, le Medicine by Design de l’Université de Toronto et BlueRock Therapeutics (BRT).

Par Communications de recherche de l’UHN

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