Environ les deux tiers du chemin dans ce remake en anglais du drame allemand de 2015 «Nous les monstres» Jay, un père divorcé qui a en sa possession le téléphone portable d’une victime (présumée) d’un meurtre, crie à son ex-femme Rebecca: «Qu’est-ce que tu veux de moi? J’ai fait une erreur!
Cette ligne fournit le seul rire (par inadvertance, pour être sûr) dans cet exercice sans humour, malheureux, surmené dans la misère cinématographique bourgeois. Parce que mon garçon, oh mon garçon, jusqu’à présent, Jay a commis un tas d’erreurs, et des erreurs vraiment stupides.
Jay et Rebecca, interprétés par Peter Sarsgaard et Mireille Enos, sont mécontents du divorce (c’est un musicien hipster, elle est une avocate boutonnée de haut en bas), avec une enfant à problèmes, Kayla. Joey King, nettement moins pétillante ici que dans «The Kissing Booth», la sortie 2018 qui lui a fait sensation, joue Kayla.
Après avoir avoué avoir poussé son ennemi Brittany dans une rivière, la tuant probablement, Jay et Rebecca improvisent une dissimulation de plus en plus laide. Particulièrement méprisable est la façon dont ils essaient de faire porter les soupçons de la disparition de Brittany sur son père, un père célibataire d’origine moyen-orientale.
Réalisé par Veena Sud, qui a également écrit l’adaptation, il s’agit d’un effort insensé sur un sous-genre trop familier: le drame humain ostensiblement sombre et brûlant, miné par le fait que tous les humains qu’il contient sont des idiots rustres.
Jusqu’à et y compris sa fin de choc bon marché, «The Lie» investit tout son maigre stock dans l’idée facile et simple d’esprit que dépeindre des personnes banales, extérieurement distinguées se comportant abominablement, jette une lumière profonde sur la nature humaine. Nan.
Le mensonge
Classé R pour le langage, les thèmes, la violence. Durée: 1 heure 37 minutes. Surveiller Vidéo Amazon Prime.