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Évolution de la fiscalité : comment le patrimoine des plus riches va être taxé au-delà de l’ifi

Dans Économie
avril 25, 2025

La fiscalité est une question complexe et souvent débattue dans tous les coins de la société, surtout lorsqu’il s’agit de la répartition équitable des impôts. En France, le patrimoine des plus riches est déjà soumis à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), mais de nouvelles propositions visent à augmenter cette taxe. Dans cet article, nous allons expliquer comment le patrimoine des plus riches pourrait être taxé au-delà de l’IFI.

L’IFI, instauré en 2018, est une taxe qui remplace l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF). Il se focalise uniquement sur le patrimoine immobilier et exclut donc les valeurs mobilières et les placements financiers. Cependant, face à la croissance des inégalités de richesse, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une taxation plus lourde du patrimoine des plus riches.

Une des idées souvent évoquées est de revenir à un système semblable à l’ISF, qui taxait l’ensemble du patrimoine et non seulement l’immobilier. Ce retour à un impôt global pourrait toucher le patrimoine financier, les œuvres d’art, les bijoux, mais aussi les assurances-vie, les placements financiers et les actions.

Une autre proposition envisage la création d’un nouvel impôt sur le patrimoine qui serait progressif, à l’image de l’impôt sur le revenu. Ce nouvel impôt prendrait en compte l’ensemble du patrimoine et sa progression serait liée à la valeur de celui-ci. Les taux d’imposition augmenteraient donc avec la valeur du patrimoine, ce qui permettrait de taxer davantage les plus fortunés.

Enfin, certains proposent une réforme de la taxation des successions et des donations. L’idée serait de diminuer les abattements et d’augmenter le taux d’imposition pour les héritages et les donations de grande valeur. Cette mesure permettrait de taxer plus lourdement les transferts de patrimoine importants.

Ces propositions sont encore en débat et leur mise en œuvre dépendra de la volonté politique. Elles s’inscrivent dans une volonté globale de réduire les inégalités de richesse et de faire contribuer davantage les plus fortunés à l’effort collectif. Cependant, elles soulèvent également des questions sur l’attractivité du territoire français pour les investisseurs et les entrepreneurs.

En conclusion, le débat sur la taxation du patrimoine des plus riches est loin d’être terminé. De nombreuses propositions sont sur la table, allant d’un retour à l’ISF à une réforme de la taxation des successions et des donations. Quelle que soit la solution retenue, elle devra trouver un équilibre entre justice sociale et attractivité économique.