Erdogan fait allusion à la possibilité de raccommoder les liens avec la Syrie — RT World News

Il ne devrait y avoir « aucune rancune » en politique, a déclaré le président turc

Ankara pourrait trouver un moyen de réparer ses relations endommagées avec la Syrie à l’avenir, a suggéré dimanche le président turc Recep Tayyip Erdogan. Le commentaire a été fait une semaine après que Türkiye a commencé à mener des frappes aériennes sur des sites liés aux Kurdes dans le nord de la Syrie et de l’Irak.

« Tout comme les relations entre la Turquie et l’Égypte ont commencé à se normaliser, cela peut également se produire avec la Syrie dans la prochaine période », a-t-il ajouté. Erdogan a déclaré lors d’une réunion dans la ville de Konya qui a été diffusée par la chaîne d’information TRT. « Il n’y a pas de place pour les rancunes en politique. »

Les responsables turcs ont accusé le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les Unités de défense du peuple (YPG) dirigées par les Kurdes basés en Syrie d’être responsables de l’attentat meurtrier à Istanbul, la ville la plus peuplée de Turquie, le 13 novembre.

Le PKK, répertorié comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’UE, a nié toute implication dans l’attentat d’Istanbul, qui a fait six morts. Erdogan a cependant averti mercredi qu’Ankara pourrait lancer une opération militaire terrestre contre les forces kurdes en Syrie.





Les relations entre Ankara et Damas se sont considérablement détériorées au fil des ans en raison du soutien de Türkiye à l’Armée nationale syrienne anti-gouvernementale, anciennement connue sous le nom d’Armée syrienne libre.

La Syrie a également accusé Türkiye de « occupant » parties de son territoire, car les troupes turques ont fait plusieurs incursions pour combattre les forces kurdes dans le passé et ont affronté les troupes gouvernementales syriennes.

Les liens entre Ankara et Le Caire se sont aggravés en 2013 lorsque le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi, le plus haut commandant militaire du pays à l’époque, a évincé son prédécesseur, Mohamed Morsi, du pouvoir. Les pays se sont depuis abstenus de nommer des ambassadeurs dans leurs capitales respectives. Erdogan, cependant, a décrit sa rencontre avec el-Sissi en marge de la Coupe du Monde de la FIFA au Qatar ce mois-ci comme une étape vers la réconciliation. Il a approuvé la poursuite des contacts avec l’Égypte au niveau ministériel.

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