
Il est de coutume pour chaque nouveau président américain de faire le bilan de ses 100 premiers jours à la Maison Blanche. C’est un exercice de communication qui permet à chaque chef d’état de faire le point sur ses réalisations et de définir les grandes lignes de sa politique pour le reste de son mandat. Aujourd’hui, nous nous penchons sur le bilan des 100 premiers jours de Donald Trump, l’homme d’affaires devenu le 45ème président des États-Unis.
Depuis son entrée en fonction le 20 janvier 2017, Donald Trump n’a cessé de faire les gros titres de l’actualité. Avant même d’atteindre la barre symbolique des 100 jours, il a revendiqué un bilan positif et affirmé avoir accompli plus que n’importe quel autre président dans cet intervalle de temps. Mais qu’en est-il réellement ?
Dès le départ, Donald Trump a marqué sa présidence par une série de décrets controversés. Le plus emblématique étant sans doute le “Muslim Ban”, qui interdisait l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane. Cette mesure, vivement critiquée, a finalement été bloquée par les tribunaux, mais elle a donné le ton de sa politique d’immigration.
En matière d’économie, Trump a revendiqué la création de plusieurs milliers d’emplois et la hausse de la Bourse. Il a également mis en œuvre des réductions d’impôts pour les entreprises et les individus les plus riches, dans le cadre de sa politique de “trickle-down economics”. Cependant, les critiques soulignent que ces mesures favorisent surtout les plus riches et creusent les inégalités.
En ce qui concerne la politique extérieure, Trump s’est distingué par son retrait de l’Accord de Paris sur le climat et par sa politique agressive à l’égard de la Corée du Nord et de l’Iran. Si certains voient dans ces décisions un signe de fermeté, d’autres les considèrent comme des erreurs stratégiques.
En somme, le bilan des 100 premiers jours de Donald Trump à la tête des États-Unis est contrasté. Il a certes mis en œuvre certaines de ses promesses de campagne, mais ses décisions controversées et son style de gouvernance ont également suscité de vives critiques. Au-delà des 100 jours, c’est sur l’ensemble de son mandat que nous devrons juger de son efficacité. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.