Dois-je dire à mon amie que je m’inquiète pour son enfant ?
CHER HARRIETTE : L’enfant de mon ami semble avoir des problèmes de développement. Je me demande s’il souffre d’une maladie qui le rend un peu différent.
Il semble également lent à mûrir. Il a presque 2 ans et ne parle pas encore. Il a un bon caractère, mais il se développe lentement.
Je me demande si mon ami remarque ces choses. Je ne veux pas me lancer dans ses affaires, et je ne suis pas médecin ou quoi que ce soit, mais je pense qu’à cet âge, il aurait dû progresser davantage.
Comment puis-je aborder cela avec elle sans être trop invasif ?
— Enfant en difficulté
CHER ENFANT EN TROUBLE : C’est un sujet délicat. Les enfants se développent à des rythmes différents, même s’il existe des normes que les médecins suivent pour suivre leurs progrès. Avancez prudemment.
À moins que votre amie n’évoque le développement de son enfant, gardez la bouche fermée. Il est probable qu’elle soit consciente des défis de son enfant. Un retard d’élocution pourrait par exemple être courant dans sa famille.
Si l’enfant souffre d’une maladie spécifique, elle a probablement déjà été diagnostiquée, même si votre ami ne vous l’a pas dit.
C’est le moment où il est préférable pour vous d’être un ami solidaire sans poser trop de questions. Lorsque votre amie sera prête à discuter du développement de son enfant, elle le fera. Même dans ce cas, faites de votre mieux pour savoir écouter.
Évitez de donner des conseils. N’oubliez pas que vous êtes un laïc. Quels que soient les défis auxquels votre ami est confronté, ils nécessitent des soins médicaux professionnels, et non vos idées individuelles ou vos bonnes intentions.
CHER HARRIETTE: Une de mes meilleures amies a perdu ses deux parents cette année, à six mois d’intervalle. Ils avaient plus de 90 ans, mais la perte a quand même été dévastatrice pour elle.
Je fais de mon mieux pour la réconforter, mais parfois je suis perdu. J’ai toujours ma mère, qui a environ 90 ans. Je me sens gêné de parler d’elle maintenant. Je ne veux pas dire que ma mère est en vie et que la sienne ne l’est pas, et pourtant j’ai l’habitude de parler de ma mère tout le temps.
Comment gérer cette situation délicate ? Je ne sais plus quoi dire.
– Vie et mort
CHER VIE ET MORT : Au cours des prochains mois, votre amie sera probablement extrêmement sensible aux conversations sur ses parents et les vôtres. Cela ne veut pas dire que vous devez garder le silence, mais vous devez être vigilant afin de pouvoir évaluer son état émotionnel.
La surveiller pour voir comment elle se débrouille est un début. Vous pouvez également l’encourager à vous raconter des histoires sur ses parents lorsqu’elle se sent prête à les partager.
Vous ne devriez pas éviter de parler de votre mère. Si quelque chose arrive à propos de votre mère, dites-le. Laissez-le avec l’histoire ou la sagesse que vous avez glanée auprès de votre mère, ou demandez à votre amie comment ses parents auraient pu gérer une situation similaire.
Incorporer naturellement ses parents et votre mère dans la conversation est probablement ce que vous avez fait dans le passé. Ne vous arrêtez pas maintenant. Elle continuera probablement à en parler pour le reste de sa vie. Vous l’aidez peut-être à normaliser sa nouvelle vie sans eux en les faisant participer à des discussions sur votre propre mère.
Harriette Cole est styliste de vie et fondatrice de DREAMLEAPERS, une initiative visant à aider les gens à accéder à leurs rêves et à les réaliser. Vous pouvez envoyer vos questions à [email protected] ou aux coordonnées d’Andrews McMeel Syndication, 1130 Walnut St., Kansas City, MO 64106.