Le départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne a coûté au pays environ 34 milliards de dollars en pertes commerciales au cours des deux premières années de l’accord de commerce et de coopération (TCA) entre l’UE et le Royaume-Uni, selon une nouvelle étude du Centre pour la performance économique (CEP) de Londres. École d’économie.
Le rapport souligne que les petites et moyennes entreprises (PME) ont été les plus touchées. Environ 14 % des entreprises britanniques qui exportaient auparavant vers l’UE ont complètement cessé de commercer avec le bloc après l’entrée en vigueur de l’accord en janvier 2021.
Les données de recherche recueillies auprès de plus de 100 000 entreprises ont révélé que les exportations totales de biens du Royaume-Uni ont chuté de 6,4 % en 2022 par rapport aux attentes d’avant le Brexit. Les exportations vers l’UE ont connu une baisse plus marquée, chutant de 13,2 % en raison des barrières commerciales introduites par le TCA.
L’étude a également souligné que les barrières non tarifaires, notamment les contrôles douaniers, les formalités administratives et les exigences de conformité réglementaire, ont créé des obstacles importants pour les entreprises. Alors que les grandes entreprises se sont adaptées à ces changements, les petites entreprises ont connu des difficultés en raison de ressources et d’expertise limitées.
Les importations en provenance de l’UE ont également diminué, quoique de manière moins spectaculaire, de 3,1 %. De nombreux importateurs britanniques ont compensé leurs pertes en s’approvisionnant en matériaux en dehors du bloc.
Thomas Sampson, co-auteur de l’étude, a noté que même si la réduction totale des échanges commerciaux a été jusqu’à présent moins sévère que les 15 % prévus par l’Office for Budget Responsibility, l’impact à long terme reste incertain.
Ces conclusions interviennent alors que le gouvernement britannique se prépare à négocier avec l’UE l’année prochaine pour mettre à jour le TCA. L’accord est un accord commercial post-Brexit signé en décembre 2020, définissant les règles du commerce, de la sécurité et de la coopération après le départ de Londres du marché unique et de l’union douanière.
Le Brexit a perturbé les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l’UE, entraînant une augmentation des coûts pour les entreprises et des pertes de PIB projetées à long terme d’environ 0,6 % en moyenne pour les 27 États membres de l’UE. Des secteurs clés comme l’industrie automobile et l’agriculture ont été confrontés à des défis importants en raison des changements réglementaires et de l’accès réduit aux marchés britanniques.
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