Des mesures concrètes sont nécessaires pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens
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Genève/New York – En prévision de la deuxième réunion de haut niveau des Nations Unies sur la résistance aux antimicrobiens
Depuis la première déclaration il y a près de dix ans, les progrès réalisés dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens sont insuffisants et inéquitables. Les pays à revenu faible et intermédiaire, et les pays en situation d’urgence humanitaire en particulier, sont les moins bien équipés pour y répondre, alors qu’ils sont les plus touchés par les infections résistantes aux antimicrobiens. S’appuyant sur des années d’expérience dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens dans le monde, MSF exhorte les gouvernements à s’appuyer sur les engagements pris et à prendre un ensemble ambitieux de mesures de suivi pour donner aux personnes les plus touchées par la résistance aux antimicrobiens les moyens de la prévenir, de la détecter et d’y répondre.
La RAM est l’une des principales causes de décès dans le monde et a contribué à 4,95 millions de décès rien qu’en 2019. Des estimations récentes montrent que la menace continue de croître à un rythme alarmant, contribuant peut-être à 8,2 millions de décès par an d’ici 2050.
« Nous constatons des taux effarants d’infections résistantes aux antimicrobiens dans de nombreux contextes humanitaires et à faibles ressources où nous travaillons, en grande partie parce que les professionnels de santé ne disposent pas des moyens nécessaires pour prévenir, détecter et lutter contre la résistance aux antimicrobiens », explique le Dr Christos Christou, président international de MSF. « La Déclaration politique des Nations Unies sur la résistance aux antimicrobiens est une étape bienvenue vers le renforcement de la réponse mondiale à la résistance aux antimicrobiens et exprime d’importantes aspirations à l’équité et à la solidarité mondiales. »