Des hommes masqués attaquent les flics en brisant le pare-brise de leur croiseur avec des bâtons de crosse de pierres lors d’une manifestation pour l’aménagement du territoire
- Des agents de la Police provinciale de l’Ontario ont été vus agir calmement pendant que leur croiseur était attaqué par des manifestants pour l’aménagement du territoire
- Deux hommes ont été vus endommageant le croiseur avec un bâton de crosse et des pierres
- En attaquant la voiture, les hommes ont été entendus dire à la police de quitter le site
- L’incident s’est produit trois jours après qu’un juge a ordonné aux manifestants fonciers de quitter un site de développement qu’ils occupaient depuis juillet.
Une nouvelle vidéo montre des agents de police canadiens réagissant froidement à l’intérieur de leur voiture alors que des manifestants sont vus briser ses vitres avec des pierres et la frapper avec un bâton de crosse.
Dimanche, le commissaire de la Police provinciale de l’Ontario, Thomas Carrique, a tweeté la vidéo montrant des agents non identifiés de la Police provinciale de l’Ontario attaqués lors d’un incident survenu à Caledonia, en Ontario.
Les manifestants ont faussement accusé #OPP d’escalade en #Calédonie. Extrêmement fier de mes officiers pour leur réponse professionnelle et mesurée pour maintenir la paix et préserver la vie pendant les attaques, a écrit Carrique.


Des agents de la Police provinciale de l’Ontario ont été montrés en train de réagir calmement alors que leur croiseur était attaqué par des manifestants près du lieu d’un conflit foncier au Canada
La vidéo a été tournée près du chantier de construction du lotissement McKenzie Meadows, qui a été le théâtre d’un différend foncier avec les Premières Nations depuis juillet.
Les manifestants ont déclaré que le développement près des Six Nations de la réserve des Premières Nations de Grand River viole la souveraineté du peuple Haudenosaunee parce qu’il se trouve sur des terres non cédées, selon le Brampton Guardian.
Dans la vidéo, des hommes avec des masques couvrant leurs visages sont vus s’approcher du croiseur de l’OPP stationné, alors qu’un officier transmet ce qui se passe à la radio à son répartiteur.
«Un homme avec un camouflage nous jette des pierres», dit calmement l’officier, alors qu’un autre homme tenant un bâton de crosse s’approche du croiseur à pied.
L’homme commence alors à crier aux flics de partir et à frapper le croiseur avec son bâton de crosse. En faisant cela, l’homme vêtu d’une veste de camouflage jette ce qui semble être une pierre sur le pare-brise, le fissurant.
‘Sors d’ici!’ dit-on alors qu’il se dirige vers la vitre côté passager et la frappe, tandis que l’homme avec le bâton de crosse continue de frapper le capot et les vitres de la voiture.
La vidéo se termine avec les officiers semblant se préparer à sortir du croiseur alors que les assaillants s’enfuient.

À un moment donné, un manifestant a été vu briser le pare-brise de la voiture de police avec une pierre

L’incident s’est produit quelques jours après qu’un juge a ordonné aux manifestants fonciers de quitter le chantier qu’ils occupaient depuis juillet. La police est vue sur place le 23 octobre

Les manifestants ont déclaré avoir érigé une barricade sur le site pour se protéger de la police. La barricade est vue ici le 23 octobre, le lendemain de sa mise en place

Les manifestants occupent ce chantier de construction à Caledonia, en Ontario, depuis juillet
On ne sait pas si les officiers ont affronté les manifestants après l’incident, mais le Sgt de l’OPP. Kerry Schmidt a déclaré au Toronto Sun que l’homme avec le bâton de crosse a été identifié et fera face à des accusations lorsqu’il sera arrêté.
Les agents cherchent toujours à identifier l’homme portant la veste de camouflage.
Dans son tweet, le commissaire de la Police provinciale de l’Ontario a ajouté: «Les arrestations se poursuivent alors que les membres adoptent une approche d’application responsable et soutenue».
L’incident s’est produit à la suite d’un juge ordonnant aux manifestants de quitter définitivement un chantier de construction le 22 octobre.
À la suite du jugement, les manifestants ont affirmé que la police leur avait tiré des balles en caoutchouc. L’OPP, quant à lui, a déclaré que leurs croiseurs avaient été endommagés par des manifestants, selon le Brampton Guardian.
Les manifestants ont déclaré dans un communiqué que la police avait été informée de quitter la zone de développement avant l’incident décrit dans la vidéo.
Les manifestants ont déclaré qu’ils avaient mis en place des blocus jeudi soir et que «les actions des défenseurs des terres et des membres de la communauté, y compris l’érection de barricades, sont une action de protection destinée à nous protéger des violences policières».
La déclaration a poursuivi en disant: «La police continue de menacer d’arrestation et c’est à nous de nous protéger de ces tactiques policières oppressives. La police n’a pas sa place dans le règlement des litiges fonciers ».
Depuis juillet, 33 personnes ont été arrêtées tandis que l’OPP affirme que 100 accusations ont été portées contre des manifestants.
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