Cuba réprimande les États-Unis pour leur inclusion « cynique et opportuniste » dans sa liste des États sponsors du terrorisme quelques jours avant la sortie de Trump
L’administration Trump a remis Cuba sur la liste américaine des États parrains du terrorisme, la dernière d’une série de mesures diplomatiques bellicistes prises quelques jours à peine avant l’entrée en fonction du président élu Joe Biden.
Cette décision ramène Cuba sur la liste des parias, l’exposant à un large éventail de sanctions et de restrictions, cinq ans après que l’administration Obama-Biden a dégelé les relations avec la nation communiste et assoupli son isolement. Cela laisse également à l’administration Biden un autre imbroglio diplomatique à gérer après l’entrée en fonction du nouveau président le 20 janvier.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a allégué que Cuba avait soutenu à plusieurs reprises les actes de terrorisme international en accordant la protection aux terroristes. Il a fait valoir que le gouvernement cubain devrait se voir refuser les ressources qu’il utilise pour opprimer le peuple cubain, et que les États-Unis doivent contrer leur « Ingérence malveillante au Venezuela et dans le reste de l’hémisphère occidental. »
La Havane a riposté aux sanctions américaines, les dénonçant comme «Opportunisme politique».
«Nous condamnons la qualification cynique et hypocrite de Cuba comme État commanditaire du terrorisme, annoncée par les États-Unis», Le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez tweeté.
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Cette décision a également suscité des critiques de la part du Parti démocrate, certains législateurs faisant écho à l’indignation de Cuba quant à son retour sur la liste noire.
Le sénateur Patrick Leahy (D-Vermont) a critiqué la décision en disant: «Cette désignation manifestement politisée tourne en dérision ce qui avait été une mesure objective du soutien actif des gouvernements étrangers au terrorisme. Rien de tel à distance n’existe ici. » Il a suggéré que Pompeo vise délibérément à «Rendre les choses aussi difficiles que possible» pour Biden, qui était le vice-président d’Obama lors d’un dégel entre les nations.
Il y a à peine deux jours, Pompeo a annoncé qu’il mettait fin à tout «Restrictions auto-imposées» sur les relations diplomatiques des États-Unis avec Taiwan, suscitant la condamnation de la Chine. Et dimanche, Pompeo a déclaré que l’administration prévoyait également de désigner les rebelles houthis soutenus par l’Iran au Yémen comme une organisation terroriste étrangère, à compter de la veille de l’inauguration de Biden.
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