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Critique de « The Killer’s Game » : la comédie d’action Hitman de Dave Bautista

En règle générale, les tueurs à gages devraient probablement éviter les médecins. Dans les films, du moins, cela ne mène jamais à rien de bon. Par exemple, le personnage principal de Michael Keaton a récemment reçu un diagnostic dévastateur de démence dans Knox s’en varéussissant à peine à mettre de l’ordre dans ses affaires et à laver son fils d’une affaire de meurtre avant de perdre la tête.

Joe Flood (Dave Bautista), le personnage central de Le jeu du tueurJoe souffre de maux de tête débilitants et d’une vision double alors qu’il accomplit des missions mortelles et se soumet consciencieusement à une série d’examens médicaux. On lui apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable qui détruira rapidement ses facultés et entraînera la mort dans les trois mois. Alors, naturellement, Joe fait ce que tout tueur à gages qui se respecte, surtout s’il est récemment tombé amoureux, ferait. Il lance un coup contre lui-même, en payant une prime de 2 millions de dollars pour pouvoir quitter le monde avec dignité et offrir un joli pécule à sa belle fiancée ballerine, Maize (Sofia Boutella).

Le jeu du tueur

L’essentiel

Nous avons déjà joué à ce jeu trop de fois auparavant.

Date de sortie:Vendredi 14 septembre
Jeter:Dave Bautista, Sofia Boutella, Terry Crews, Scott Adkins, Alex Kingston, Dylan Moran, Pom Klementieff, Ben Kingsley
Directeur:J.J. Perry
Scénaristes: Rand Ravich, James Coyne

Classé R, 1 heure 44 minutes

Peu de temps après, Joe reçoit une série de SMS affolés de son médecin lui disant que le laboratoire a confondu ses résultats d’analyse avec ceux de quelqu’un d’autre et qu’il va bien (vous détestez quand cela arrive, non ?). Le seul problème est qu’il a maintenant tous les tueurs à gages d’Europe à ses trousses.

C’est le principe artificiel de la comédie d’action de J.J. Perry, qui parvient même à introduire une touche romantique dans son mélange de concepts de haut niveau. Le fait que le film fonctionne à ce point est en grande partie dû au charme unique de son acteur principal musclé et aux séquences de combat extrêmement brutales et bien mises en scène, contenant suffisamment de sang pour tester les limites d’une classification R.

Les scénaristes Rand Ravich et James Coyne, qui adaptent un livre de Jay R. Bonansinga, s’efforcent d’obtenir un humour noir décalé qui ne réussit que sporadiquement. Prenant leurs ordres de la mystérieuse Antoinette (la toujours excellente Pom Klementieff du Les Gardiens de la Galaxie (série télévisée), qui accepte volontiers l’argent de Joe parce qu’elle lui en veut, les assassins sont un groupe comiquement exotique. Parmi eux, un tueur français qui mêle des mouvements de danse flamenco à ses meurtres, deux frères écossais mortels dont les dialogues inintelligibles doivent être sous-titrés et un pro physiquement imposant (Terry Crews) qui est agaçant et accablé par un assistant incompétent.

L’humour vient en grande partie de la relation amoureuse de Joe avec son agent Zvi Rabinowitz (un Ben Kingsley très drôle, qui se réjouit clairement de l’occasion de dévoiler l’un de ses nombreux accents) et avec l’exubérante épouse de Zvi (Alex Kingston), qui traitent Joe comme le fils qu’ils n’ont jamais eu. Leurs plaisanteries pleines de barbes pourraient facilement se dérouler sur un banc de Boca Raton, Zvi débitant fréquemment un aphorisme sur la façon de quitter leur profession : « Soit on part proprement, soit on part sur le dos. »

Le film bénéficie grandement de la beauté des décors européens, notamment de Budapest, dont l’opéra sert de décor à la séquence d’ouverture élaborée. Et l’histoire d’amour fonctionne de manière improbable, avec Bautista ressemblant à un Shrek amoureux lorsqu’il prend Boutella dans ses bras et affiche le large sourire qui le rend adorable plutôt que menaçant. La présence à l’écran résolument décalée de l’acteur, ainsi que bien sûr son physique redoutable, font de lui un personnage parfaitement adapté.

Néanmoins, Le jeu du tueur a un air de familiarité fatiguée qui le fait perdre son accueil bien avant sa conclusion. C’est le genre de film dans lequel on compte pratiquement les minutes jusqu’à ce qu’un personnage prononce les mots : « Ne détestez pas le joueur, détestez le jeu. »

Crédits complets

Production : Mad Chance, Endurance Media, Dogbone Entertainment, K.Jam Media, Lipsync
Distributeur : Lionsgate
Avec : Dave Bautista, Sofia Boutella, Terry Crews, Scott Adkins, Alex Kingston, Dylan Moran, Pom Klementieff, Ben Kingsley
Réalisateur: J.J. Perry
Scénaristes : Rand Ravich, James Coyne
Producteurs : Andrew Lazar, Steve Richards, Kia Jam
Producteurs exécutifs : Dave Bautista, Jonathan Meisner, Chris Milburn, Thane Watkins, Peter E. Strauss, Scott Lambert, Dean Altit, Adam Fields
Directeur de la photographie : Flavio Labiano
Décorateur : Matthew Gant
Rédacteur en chef : Simon Smith
Créateur de costumes : David Wolfe
Compositeur: Roque Banos
Acteurs : Elaine Grainger

Classé R, 1 heure 44 minutes


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