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Critique de « Sonic the Hedgehog 3 »: Jim Carrey garde les choses folles

Le problème avec les films « Sonic the Hedgehog », c’est qu’ils continuent de surprendre – par leur humour, leur autoréférence et même leur perspicacité. Depuis que le premier film a défié les attentes en 2020 (l’équipe créative a repensé le personnage après une réaction en ligne lors d’un premier aperçu), un troisième film arrive désormais en salles et la série ne montre aucun signe d’arrêt.

Réalisé à un rythme effréné par Jeff Fowler, « Sonic the Hedgehog 3 » est bruyant, chaotique et souvent ringard, avec un style visuel qui ne peut être décrit que comme « brûlant la rétine », mais le scénario de Pat Casey, Josh Miller et John Whittington est drôle, chétif et ne se prend pas trop au sérieux. C’est un astucieux exercice de genre poncé pour les enfants (un riff de « Mission : Impossible » cette fois) qui brise allègrement le quatrième mur pour nous faire participer tous aux blagues.

On y trouve également des références à « The Fast and the Furious : Tokyo Drift » et « John Wick », notamment avec le casting vocal de Keanu Reeves dans le rôle de Shadow the Hedgehog, une sorte de personnage de « dark Sonic », qui est ici un guerrier blessé penchant pour sur la vengeance. Ben Schwartz revient dans le rôle de Sonic, l’extraterrestre bleu ensoleillé qui « doit aller vite ».

Mais la vraie raison de donner une chance aux films « Sonic » est une performance de bravoure de pur clownerie de Jim Carrey dans le rôle de l’ennemi de Sonic, le Dr Robotnik (pardonnez-moi, j’ai ri quand Sonic l’appelle effrontément « Dr Robuttstink », c’est ça a été une longue année). Et dans le troisième opus, c’est le double du Robotnik, le double du plaisir et deux fois la chance pour Carrey de démontrer l’humour physique démesuré qui l’a rendu célèbre. Carrey incarne le grand-père de son personnage, Gerald Robotnik, qui a expérimenté Shadow dans un laboratoire militaire secret il y a 50 ans.

L’intrigue est un charabia sur une clé et un laser spatial que Robotnik l’aîné et Shadow aimeraient utiliser pour faire exploser la Terre parce qu’ils sont en colère contre la perte d’une chère petite-fille et amie, Maria (Alyla Browne). Robotnik le plus jeune rejoint la mission dans l’intérêt du lien familial, tandis que Team Sonic, qui comprend le grincheux Knuckles (Idris Elba) et le joyeux Tails (Colleen O’Shaughnessey), ainsi que leurs gardiens humains, Tom et Maddie (James Marsden et Tika). Sumpter), unissez-vous pour tenter d’arrêter les Robotniks et apprenez des leçons importantes sur le travail d’équipe et la coopération en cours de route.

Et puis, parmi tout le chaos, les pauses dansantes et les échanges de corps déroutants (Krysten Ritter apparaît brièvement dans un rôle qui semble avoir été en grande partie coupé du film), « Sonic the Hedgehog 3 » s’arrête soudainement pendant un instant, pour un moment choquant. discussion incisive sur le chagrin et la perte. Le fait que cette conversation ait lieu entre deux hérissons animés assis sur la lune ne fait que renforcer la nature surréaliste de ce moment étonnamment émouvant, mais la performance vocale de Reeves parvient à vendre cette méditation sur l’apprentissage de la douleur de la perte. Shadow et Sonic réalisent ensemble que l’isolement et l’amertume ne sont pas un moyen d’honorer la mémoire d’un être cher perdu.

La série ne montre aucun signe d’arrêt (il n’y a pas un mais deux teasers post-génériques) et à chaque itération, les rendements sur le personnage et la formule diminuent. Mais tant qu’ils maintiennent l’humour idiot et brisé du quatrième mur et les messages sérieux d’unité, la franchise Sonic pourrait bien avoir quelques jambes.

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Katie Walsh est critique de cinéma pour le Tribune News Service.

« Sonic le hérisson 3 »

Noté : PG, pour l’action, un peu de violence, un humour grossier, des éléments thématiques et un langage doux

Durée de fonctionnement : 1 heure 50 minutes

Jouant: En diffusion large le vendredi 20 décembre

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