La plupart des fêtes de Noël en France commencent par la décoration du sapin traditionnel. Tirés de forêts à travers le pays, la plupart des arbres termineront leur voyage en tant que pièce maîtresse des salons français.
René Jonquille coupe généralement environ 12 000 arbres, mais cette année, le nombre de commandes de magasin a diminué.
Il pense qu’il y a beaucoup d’incertitude parmi les consommateurs sur la façon dont ils vont gérer les célébrations de Noël de cette année.
«Je pense que nous allons de toute façon vendre des arbres de Noël, mais nous ne savons pas comment les clients vont les acheter», dit-il. « Vont-ils venir dans notre point de vente, vont-ils les acheter dans les jardineries ou les supermarchés? »
Environ sept millions de sapins de Noël ont été achetés l’année dernière en France, pour un chiffre d’affaires estimé à plus de 190 millions d’euros.
Le chocolatier, le sous-chef Valentin Bonnin, prépare déjà les fêtes de fin d’année avec un classique de Noël appelé Golden Palace, à base de pâte de cacao, de beurre de cacao et de zeste d’or comestible.
Décembre représente généralement 40% de son chiffre d’affaires, et ce Noël est d’autant plus crucial après une année marquée par une baisse des ventes. Mais il reste optimiste.
« Je pense que les Français fêteront toujours Noël et les bûches de Noël sont très traditionnelles et ancrées dans les mentalités des gens, donc je pense que le gâteau de Noël sera toujours un incontournable », dit-il.
À en juger par l’afflux de clients dans sa boutique, il semble que les Français prévoient Noël plus tôt que les années précédentes.
Il est clair que les plus touchés par la crise pourraient voir leur budget de Noël réduit, mais grâce à l’annonce du président Macron mardi dernier, au moins les familles pourront se voir, même si c’est en plus petit nombre que d’habitude.
Regardez le reportage de Guillaume Petit dans le lecteur vidéo ci-dessus.