“En dépit des signes alarmants de la chute des cours du pétrole, l’OPEP+ a choisi d’accélérer sa production. Un geste audacieux et risqué, que certains analystes comparent à une bombe nucléaire sur le marché.
La décision de l’OPEP+ a créé une onde de choc sur les marchés mondiaux, déjà fragilisés par les incertitudes économiques liées à la pandémie de COVID-19. Le cartel, qui regroupe certains des plus grands producteurs de pétrole au monde, semble déterminé à maintenir sa position dominante sur le marché, malgré les risques évidents.
La hausse de la production de pétrole a été décidée lors d’une réunion de l’OPEP+ en juillet, au cours de laquelle les membres ont convenu de lever progressivement les réductions de production mises en place en réponse à la baisse de la demande due à la pandémie.
Cependant, cette décision intervient à un moment où les cours du pétrole sont en chute libre. Les prix du brut ont chuté de près de 7% en août, leur plus forte baisse mensuelle depuis mars 2020. Cette descente aux enfers est principalement due à la recrudescence des cas de COVID-19 dans le monde, qui a entraîné une nouvelle baisse de la demande en énergie.
Néanmoins, l’OPEP+ semble déterminée à maintenir le cap. Selon certains experts, cette stratégie pourrait être une tentative de maintenir les prix du pétrole à un niveau suffisamment bas pour décourager la production concurrente, notamment celle des producteurs de pétrole de schiste américains.
Toutefois, cette stratégie est loin d’être sans risques. Si elle se traduit par une surabondance de pétrole sur le marché, les prix pourraient chuter encore plus, mettant en péril la santé financière des pays producteurs.
En somme, la décision de l’OPEP+ de maintenir une production élevée de pétrole en dépit de la baisse des prix est un pari audacieux. Seul l’avenir nous dira si ce pari s’avère payant ou si la “bombe nucléaire” finit par exploser.”
