Quelle information souhaitez-vous que tout le monde sache sur les espaces et l’architecture queer ?
Une chose importante à savoir sur les espaces et l’architecture queer est qu’ils vont au-delà des structures physiques : il ne s’agit pas d’un style particulier mais de la création d’environnements dans lesquels la communauté se sent en sécurité, respectée et libre de s’exprimer.
Le design joue un rôle crucial en fournissant une agence, que ce soit dans des espaces physiques ou virtuels. Cela signifie concevoir pour la visibilité et l’inclusivité, en veillant à ce que les voix marginalisées soient entendues et représentées. En fin de compte, concevoir en gardant à l’esprit l’accessibilité, l’égalité et la liberté de choix contribue à construire un monde dans lequel chacun peut s’épanouir.
Selon vous, existe-t-il une « esthétique queer » ?
Une « esthétique queer » singulière dans les intérieurs et l’architecture n’est pas quelque chose qui peut être facilement défini. En regardant les célèbres architectes et designers LGBTQ+, leurs styles varient considérablement, montrant une diversité plutôt qu’une esthétique uniforme.
D’un point de vue architectural, des espaces comme le Leslie-Lohman Museum de New York, un musée dédié aux artistes et à l’art LGBTQ+, ont de grands murs blancs et un design simple, reflétant l’idée que la culture queer transcende toute esthétique spécifique. Le musée, dans sa simplicité, est un exemple de la manière dont les espaces LGBTQ+ n’ont pas besoin de se conformer à une identité visuelle spécifique.
À mesure que la société évolue, notre approche de l’architecture et du design d’intérieur évolue également, visant des espaces qui embrassent l’individualité et s’adaptent à différents modes de vie et identités.