Ceux qui passent leurs journées collés aux téléphones portables se retrouvent souvent à parcourir sans cesse des nouvelles négatives. Les histoires sur la santé, les crimes, les catastrophes, etc., nous laissent désespérés, en particulier pendant le courant Coronavirus pandémie. Cette tendance obsessionnelle est appelée doomscrolling ou doomsurfing.
Doomscrolling signification et origine
Doomscrolling est l’activité dans laquelle nous devenons accro aux nouvelles négatives trouvées en ligne malgré la dépression à cause de cela. Le terme a été remarqué pour la première fois par Karen Ho, journaliste financière pour Quartz, dans un message Twitter d’octobre 2018, comme indiqué dans un article de NPR.
c’est la première référence que je puisse trouver du terme « doomscrolling » sur Twitter, bien avant la pandémie pic.twitter.com/mlOmP74Mio
– Karen K. Ho (Dame du rappel de Doomscrolling) (@karenkho) 15 juillet 2020
Pourquoi nous doomscroll?
Doomscrolling peut avoir ses racines dans un principe psychologique appelé le biais de négativité, un instinct de survie chez les humains et les animaux. Selon une étude, les gens sont plus enclins à réagir ou à être affectés par des incidents négatifs que par des incidents positifs.
Notre comportement futur est façonné par nos expériences négatives passées. La lecture des actualités nous aide à être vigilant sur les menaces possibles. Cependant, trop de nouvelles négatives deviennent nuisibles.
Pourquoi le doomscrolling est-il dangereux?
Faire défiler des contenus négatifs sans fin sur les médias et les médias sociaux nous rend déprimés, agités et anxieux. Nos activités quotidiennes sont affectées, notre niveau d’énergie et notre enthousiasme diminuent alors que nous essayons de donner un sens à la négativité. Nous continuons à revenir pour plus de négativité dans une recherche désespérée d’espoir au milieu des ténèbres. Cela devient un cercle vicieux et affecte notre santé.
Pandémie de covid-19
Les gens meurent en grand nombre et les familles sont obligées de se séparer pour éviter l’infection. Les rassemblements sociaux sont déconseillés et les conversations entre personnes sont devenues limitées aux appels téléphoniques ou aux chats vidéo. Naturellement, nous sommes en alerte tout le temps. Alors qu’il y a des espoirs sous forme de vaccins, on craint une mutation coronavirus. Donc, nous continuons à surfer en ligne, à lire des histoires sur la pandémie, ce qui augmente notre anxiété.
Comment pouvons-nous éviter le doomscrolling?
Rester engagé par des activités constructives est le meilleur antidote au doomscrolling. Les exercices physiques, la lecture d’un livre, le visionnage d’un film et l’écoute de musique peuvent nous aider à soulager le stress. Ecrire de la poésie, peindre, sculpter peut aussi nous éloigner du défilement obsessionnel.