Chiens qui aboient à la construction : les Canadiens évaluent le bruit de leur communauté

Des véhicules aux aboiements de chiens en passant par les bruits de construction, plus de Canadiens que jamais ont l’impression que leur communauté ne fait que s’intensifier.

C’est selon un nouveau sondage Research Co., publié lundi 29 mai, qui a révélé que 54 % des personnes interrogées pensaient que leur ville était devenue plus bruyante au cours de la dernière année, soit une augmentation de cinq points de pourcentage par rapport à l’enquête précédente.

Les bruits de construction ont affecté la plupart des répondants au sondage, soit environ 32 %.

Mario Canseco, président de Research Co., a noté que de plus en plus de Canadiens essayaient de trouver des moyens de lutter contre les bruits forts de leurs villes.

«La proportion de Canadiens qui n’ont pris aucune mesure pour lutter contre le bruit à l’intérieur de leur maison est passée de 74% en 2022 à 67% en 2023», a déclaré Canseco.

« Les Canadiens âgés de 18 à 34 ans sont plus susceptibles de porter des bouchons d’oreilles ou d’acquérir du matériel spécial pour atténuer le bruit. »

À Vancouver, un règlement sur le contrôle du bruit stipule que la construction sur une propriété privée ne peut être effectuée qu’à des moments précis de la semaine. La construction n’est pas autorisée le dimanche.

Le même règlement interdit aux animaux domestiques de faire des bruits déraisonnables, comme des aboiements excessifs.

Les responsables de la ville de Vancouver recherchent les commentaires du public pour d’éventuels changements à ce règlement. Ce plan est un effort pluriannuel de lutte contre les nuisances liées au bruit, l’enquête en ligne étant la première étape.

L’enquête se termine le mardi 30 mai.

Victoria a un règlement sur le bruit similaire, mais la différence est que, dans certaines circonstances, le bruit généré par la construction peut être exempté. La demande nécessite des frais de 50 $, une carte des zones touchées et la lettre de soutien des propriétaires des propriétés voisines.

Le sondage a révélé que 61 % des résidents de l’Alberta, de la Colombie-Britannique et de l’Ontario ont constaté que leurs villes sont plus bruyantes maintenant qu’en 2022.

Les résidents du Québec, du Canada atlantique, de la Saskatchewan et du Manitoba partagent ces résultats, quoique moins élevés. Au Québec, c’est 50 %, dans le Canada atlantique, c’est 45 %, et en Saskatchewan et au Manitoba, c’est 44 %.