
“Les cent premiers jours d’un président à la Maison Blanche sont généralement considérés comme une période cruciale, une période de mise en place et de définition des priorités. Pour Donald Trump, les cent premiers jours ont été marqués par une série de controverses, de décrets et de déclarations qui ont laissé le monde et, en particulier, les alliés européens, dans un état de sidération.
Depuis son entrée en fonction, Trump a affiché un mépris flagrant pour les alliances traditionnelles, les accords internationaux et le multilatéralisme, une attitude qui a profondément bouleversé les partenaires européens des États-Unis. Le président américain a souvent critiqué l’OTAN, qualifiant l’organisation de “obsolète”. Son retrait de l’accord de Paris sur le climat a suscité l’indignation et la consternation en Europe.
L’approche transactionnelle de Trump en matière de politique étrangère, combinée à son mépris pour les normes internationales, a mis à rude épreuve les relations transatlantiques. Les alliés européens ont été choqués par le rejet par Trump de l’ordre libéral international, basé sur les règles, que les États-Unis et l’Europe ont conjointement établi après la Seconde Guerre mondiale.
Au-delà des politiques, l’attitude personnelle de Trump a également ajouté à la sidération en Europe. Ses tweets imprévisibles, ses attaques personnelles contre les dirigeants européens et son apparente admiration pour les autocrates ont tous contribué à un sentiment d’incertitude et d’inquiétude.
En conclusion, les cent premiers jours de Trump ont été une période de choc et d’ajustement pour les alliés européens. Ils ont dû naviguer dans un nouvel environnement politique, où les vieilles certitudes ont été remises en question et où le mépris du président américain pour les normes internationales a créé un nouveau paysage de relations internationales.”