"Cela ne me dérange pas d’être Nelson Mandela parce que…": Atout
S’exprimant contre les multiples accusations criminelles portées contre lui, l’ancien président américain Donald Trump a fait une comparaison avec l’ancien président sud-africain Nelson Mandela en déclarant qu’il « le fait pour une raison », a rapporté mardi CNN.
S’adressant à une foule de partisans lors d’un rassemblement à Derry, dans le New Hampshire, Trump a déclaré : « Cela ne me dérange pas d’être Nelson Mandela, parce que je le fais pour une raison. »
La remarque de Trump – qui a été inculpé quatre fois et fait face à 91 accusations criminelles dans toutes ces affaires – est intervenue après qu’il ait déposé sa candidature à l’élection présidentielle du New Hampshire.
Trump, qui est le favori pour l’investiture républicaine à l’élection présidentielle de 2024, fait face à deux actes d’accusation fédéraux intentés par le conseiller spécial Jack Smith, ainsi qu’à des poursuites pénales dans les États de New York et de Géorgie. Certaines des accusations les plus graves portées contre lui sont liées à sa prétendue mauvaise gestion d’informations classifiées et à ses efforts visant à annuler les résultats de l’élection présidentielle de 2020, a rapporté CNN.
Récemment, Trump a également comparu en personne dans son affaire de fraude civile à New York, où un juge l’a déclaré, lui et ses fils aînés, responsables de fraude.
Sa comparaison avec le militant anti-apartheid lauréat du prix Nobel de la paix est conforme à son récent commentaire, dans lequel il a déclaré qu’il était « prêt à aller en prison, si c’est ce qu’il faut pour que notre pays gagne et redevienne une démocratie ».
Alors qu’il envisage une potentielle revanche aux élections générales avec le président Joe Biden, Trump a concentré lundi une grande partie de son discours de campagne sur la guerre entre Israël et le Hamas, l’utilisant pour critiquer le récent discours de Biden à la nation et arguant que les Américains sont moins en sécurité sous son administration. CNN a rapporté.
Il a appelé les États-Unis à construire un système de défense antimissile comme le Dôme de fer israélien, et a déclaré qu’il souhaitait « construire un bouclier autour de notre pays ».
Trump a en outre affirmé qu’un vote pour Biden en 2024 serait « un vote pour transformer les États-Unis en un foyer de djihadistes et faire de nos villes des dépotoirs ressemblant beaucoup à la bande de Gaza ».
L’ancien président a utilisé l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël le 7 octobre et la guerre qui en a résulté pour plaider en faveur de sa ligne dure en matière d’immigration, notamment en imposant une interdiction de voyager dans plusieurs pays à majorité musulmane s’il devait être réélu, a rapporté CNN.
(À l’exception du titre, cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d’un flux syndiqué.)