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Ce qui s’est vendu à Art Basel Paris 2024

Deux autres ventes à sept chiffres concernaient des peintures d’artistes féminines. L’une d’elles était la peinture à l’huile Irma Seitz (1963) d’Alice Neel, vendue pour 1,2 million de dollars. Réputée pour ses portraits intimes et francs peints d’après nature, Neel est l’une des peintres figuratives les plus célèbres du XXe siècle, ce qui rend son travail très recherché dans le monde entier. Dans cette toile, Neel représente le philanthrope et peintre Seitz les jambes croisées, vêtue d’une robe blanche et de talons, regardant vers l’extérieur tout en tenant une cigarette avec un chic si naturel qu’on pourrait même le qualifier de français.

Enfin, l’une des forces les plus énigmatiques du surréalisme, Meret Oppenheim, continue de susciter l’intérêt en France. Il y a presque 90 ans, sa tasse à thé recouverte de fourrure, Objeta suscité l’intrigue lors de l’exposition surréaliste de 1936 à Paris. Dès lors, consolidée comme figure féminine clé du mouvement, elle provoquera le public avec ses explorations audacieuses de l’érotisme et de la féminité. Cette année, c’était sa peinture figurative de 1934 Anatomie dune femme morte (1934) représentant un personnage possiblement décapité – qui a fait tourner au moins une tête à Paris, adjugé 1,5 million de dollars sur le stand de Michael Werner.

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