« Ce problème se produit dans notre communauté » : la traite des personnes à Kelowna
Selon Statistique Canada, en 2020, 96 % des victimes de la traite des personnes au pays étaient des femmes ou des filles.
Le problème est bien connu du surintendant de la GRC de Kelowna. Kara Triance, qui a récemment parlé au conseil d’incidents de traite impliquant deux jeunes filles en 2021.
L’un était un adolescent de 12 ans, retrouvé seul dans une chambre d’hôtel, et l’autre était une jeune femme québécoise retrouvée dans une ruelle. Tous deux ont reçu de l’aide de la GRC et d’organismes de services sociaux. Un troisième cas, en 2022, impliquait de travailler avec les forces de l’ordre de l’Alberta pour localiser un trafiquant connu.
« Je souligne cela parce que je ne pense pas que beaucoup d’entre nous croient que cela se produit dans notre communauté », a ajouté Triance.
Elle a dit que le crime est difficile à suivre et qu’il est difficile d’identifier les responsables.
« Les données ne sont tout simplement pas là pour la traite des êtres humains, et ce sont des individus absolument marginalisés qui n’ont pas de ligne directe avec la police. »
La GRC de Kelowna fait partie de la campagne #notinmycity, qui a été soulignée par le chanteur country canadien Paul Brandt lors d’une visite dans la ville le mois dernier.
La GRC a terminé une formation sur la façon de repérer la traite des personnes dans les entreprises locales, les bars, les pubs et les boîtes de nuit, et a récemment organisé une formation multi-organismes impliquant le ministère du Développement de l’enfance et de la famille, le service des poursuites de la Colombie-Britannique et d’autres organismes d’application de la loi.
« Ce problème se produit dans notre communauté et les prédateurs sont dans notre communauté », a expliqué Triance. « Nous devons faire de notre mieux pour éduquer notre communauté sur les signes et détecter ce crime. »
Un cours gratuit de 30 minutes sur la détection des signes de traite des êtres humains est disponible sur le site Web #notinmycity.
Le directeur de la sécurité communautaire, Darren Caul, a noté que Kelowna est la première au pays à avoir un personnel sélectionné formé dans le cadre du programme.
« Nous avons du personnel dont les postes les mettent en contact avec des personnes ou des lieux susceptibles de faire l’objet de traite des êtres humains. »
Des services et des informations supplémentaires sont également disponibles sur les sites Web des gouvernements provincial et fédéral.
@GaryBarnes109
[email protected]
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