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Cancer du sein et plastiques : un couple toxique

Ce blog est co-écrit par Milena Gioia, coordonnatrice de l’éducation populaire et de la défense des droits à Action cancer du sein Québec et la Dre Sharon Dodd, médecin de famille exerçant en Colombie-Britannique et membre du CAPE BC, possédant une expertise dans les plastiques et les risques pour la santé.

Le Mois de sensibilisation au cancer du sein s’est terminé le mois dernier, mais conscience à elle seule, elle ne mettra pas fin au cancer du sein. Nous devons arrêter le cancer avant qu’il ne se déclare.

Les médecins et leurs patients pourraient supposer que le gouvernement nous protège des substances toxiques liées au cancer. Mais les entreprises et les gouvernements n’en font pas assez pour lutter contre les carcinogènes du sein connus ou suspectés et, par conséquent, contribuent à l’épidémie actuelle de cancer du sein.

Bouton rouge qui dit "passer à l'action"Bouton rouge qui dit "passer à l'action"Bouton rouge qui dit "passer à l'action"Bouton rouge qui dit "passer à l'action"

L’image de marque d’entreprise au cours des dernières décennies a vu les entreprises lavage rose leurs produits en ajoutant un ruban rose à leur logo pour montrer leur soutien à celles qui sont confrontées aux conséquences dévastatrices du cancer du sein. Mais certains de ces mêmes sociétés utiliser des produits chimiques cancérigènes, mutagènes et perturbateurs hormonaux dans leurs produits et emballages. Ils semblent ne pas tenir compte des liens entre les ingrédients dangereux, le cancer du sein et d’autres dommages dévastateurs pour la santé. Par exemple, la relation toxique entre les plastiques et le cancer du sein.

Le mois dernier, des chercheurs ont identifié des centaines de produits chimiques dans les emballages alimentaires et le plastique qui sont absorbés par notre corps et liés au cancer du sein. Ajoutez à cela les retardateurs de flamme présents dans ustensiles de cuisine en plastique et notre dernières recherches sur les phtalates toxiques et les métaux lourds présents dans les produits en plastique pour enfants, et nous constatons les graves dangers pour la santé liés à la soupe chimique et plastique dans laquelle nous nageons.

Produits de l'épicerie emballés dans du plastiqueProduits de l'épicerie emballés dans du plastique

Au Canada, On s’attend à ce qu’une femme sur huit développe un cancer du sein au cours de sa vie, et 1 personne sur 34 en mourra.

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Les personnes noires, autochtones et autres personnes racialisées vivent formes plus agressives du cancer du sein, des diagnostics plus précoces et des cancers plus résistants aux traitements. Ces impacts disproportionnés mettent en évidence à quel point un système toxique de produits et d’environnements sales pèse beaucoup plus sur certains d’entre nous que d’autres, et que les producteurs de plastique toxique sont soit indifférent ou complice dans ces préjudices. Ces pratiques perpétuent l’injustice environnementale.

Si les entreprises veulent vraiment être solidaires avec les personnes touchées par le cancer du sein, elles doivent faire le ménage. Et quand ce n’est pas le cas, nous devrions les fabriquer. Notre gouvernement peut impulser ce changement en établissant des règles plus strictes ici et dans le monde pour les produits qui entrent en contact avec notre alimentation et notre corps, et qui ont un impact sur notre environnement.

Lorsque les représentants du Canada se rendront aux négociations du Traité mondial sur les plastiques le mois prochain, les fabricants de plastique et leurs lobbyistes feront de leur mieux pour retarder le processus et nier les méfaits de leurs produits. Mais nous ne pouvons pas les laisser triompher du besoin urgent du monde de mettre fin à l’ère du plastique cancérigène et polluant. L’élimination des produits chimiques toxiques des produits en plastique doit être une priorité absolue afin de protéger notre santé.

Mais le Canada n’a pas besoin d’attendre un traité pour agir. Il peut réglementer la vente de ces produits en plastique toxiques et accélérer la recherche et l’élaboration des règles nécessaires pour faire face à cette crise de manière globale. Nous avons besoin d’un traité mondial fort sur les plastiques et d’une approche réglementaire encore plus stricte pour nous protéger tous des produits chimiques cancérigènes. Si nous y parvenons, nous ferons un pas de plus vers la prévention du cancer du sein avant qu’il ne se déclare.

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