Dans le dernier épisode de « Fox News Sunday » avant le jour du scrutin, le sénateur démocrate Mark Kelly de l’Arizona a émis une critique importante à l’égard de Donald Trump : l’ancien président, le sénateur de l’Arizona a dittente de « créer les conditions dans lesquelles il pourra faire ce qu’il a fait en 2020 ».
Hôte Shannon Bream rapidement interrompu dire que Trump, à la fin de son mandat, « est parti en 2020 ». Il incombait à Kelly de rappeler à l’animateur et aux téléspectateurs que le républicain avait quitté ses fonctions « après avoir envoyé une foule au Capitole », ajoutant : « Il y a des gens qui sont morts ce jour-là parce que Donald Trump a refusé d’accepter l’élection. »
L’échange a été remarquable pour diverses raisons, la moindre n’étant pas la familiarité de l’argumentation de Bream. C’est d’ailleurs la ligne que défendent les défenseurs de l’ancien président depuis près de quatre ans.
Oui, Trump a rejeté les résultats légitimes des élections parce qu’il désapprouvait le verdict des électeurs. Oui, il a tenté d’annuler le résultat d’une manière que les procureurs fédéraux jugent manifestement illégale. Oui, il a rempli ses partisans radicalisés de mensonges, incité à une émeute et déployé une foule armée pour attaquer le Capitole américain, dans le cadre d’un complot visant à s’emparer d’un pouvoir illégitime par la force.
Mais au moment de l’investiture de son successeur, affirment les Républicains, Trump a au moins quitté la Maison Blanche au moment où il était censé le faire.
C’est dans ce contexte que le candidat du GOP, quelques heures seulement après l’observation de Bream, a exprimé ses regrets d’avoir quitté la Maison Blanche alors qu’il était censé le faire. NBC News a rapporté:
À un autre moment dans le [Pennsylvania] Lors d’un rassemblement, Trump a déclaré qu’il n’aurait pas dû quitter la Maison Blanche le 20 janvier 2021, lorsque Biden a prêté serment. « Le jour où je suis parti, je n’aurais pas dû partir. Je veux dire, honnêtement, parce que nous l’avons fait, nous l’avons si bien fait », a déclaré l’ancien président à ses partisans.
Il je n’avais pas l’air de plaisanter.
En d’autres termes, à seulement deux jours du jour du scrutin, alors que les électeurs indécis prenaient leur décision, le candidat républicain à la plus haute fonction du pays a rappelé au public son hostilité de plus en plus ouverte envers la démocratie.
Il s’agissait, de l’avis de tous, d’un discours résumant son message de clôture, axé sur les enjeux de la course de 2024. Fidèle à son habitude, Trump s’est éloigné de son scénario et s’est à nouveau concentré sur ses griefs post-défaite de 2020. Le rapport du New York Times sur le rassemblement a résumé : « Avec ces remarques, M. Trump a utilisé les derniers jours de sa campagne pour offrir aux électeurs un rappel brutal de la violence qui a eu lieu à la fin de son mandat lorsque, après des semaines de fausses affirmations selon lesquelles il avait remporté un scrutin. Après l’élection qu’il avait perdue, une foule de ses partisans ont pris d’assaut le Capitole pour tenter d’empêcher la certification de la victoire du président Biden.»
UN Rapport politiquequant à lui, a décrit la rhétorique de Trump « n’aurait pas dû partir » comme « un aveu remarquable de la part d’un ancien président dont les tentatives de s’accrocher au pouvoir ont conduit à une émeute meurtrière au Capitole ».
Bienvenue à la semaine électorale 2024.
Cet article a été initialement publié sur MSNBC.com